terrible désillusion pour le LOSC face à Aston Villa et Emiliano Martinez

Le LOSC avait rendez-vous avec son histoire ce jeudi. Qualifié pour la première fois en quarts de finale d’une Coupe d’Europe, le club avait pour objectif de disputer le dernier carré de cette Ligue Europa Conférence. Une seule condition était requise, battre Aston Villa qui a remporté le premier tour la semaine dernière à Birmingham (2-1). Les hommes de Paulo Fonseca pouvaient croire à l’exploit, surtout après s’être montrés à la hauteur lors du match aller malgré la défaite. L’entraîneur portugais a déploré l’absence de l’imprévisible Zhegrova, blessée. Il lance à la place Yaziçi, souvent couronné de succès sur la scène continentale, associé à Gudmundsson et Haraldsson en soutien à David.

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Pierre-Mauroy avait sorti ses vêtements de lumière pour cet affrontement. Le public a vite compris que leurs protégés montraient le visage nécessaire pour espérer un exploit face au 4ème de Premier League. Les premières minutes furent à l’avantage de Dogues très hauts sur pattes. Certes, ils ont eu un peu de mal à l’approche de la surface de réparation avec Dibu Martinez sifflé à chaque ballon, mais ils ont largement dominé la maîtrise technique et occupé la moitié de terrain adverse. Il y a eu un corner (7e), puis un deuxième, une mauvaise sortie de Martinez (11e) et une frappe trop pointue de David (13e). Le danger se rapprochait et se matérialisait même avec ce débordement de Gudmundsson côté gauche, validé par la reprise de Yaziçi (1-0, 13e).

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L’argent frustre Lille

Lille était déjà à la traîne et ses intentions ne faiblissaient pas. Martinez réalise même un gros arrêt sur cette tête à bout portant d’André (25e). Le capitaine lillois n’a pas marqué le deuxième (31e). Les Anglais parvenaient très rarement à quitter leur camp. Ils ont même enchaîné les avertissements avec Zaniolo (23e) et Martinez, pour gagner du temps… dès la 40e minute. Le break tombait à point nommé puisque les Villans venaient d’obtenir leur seule situation, une tentative de Konsa, finalement signalée en position de hors-jeu, brillamment repoussée par Chevalier (43e). Une petite alerte qui a servi de rappel pour la seconde mi-temps. Les Dogues revenaient sur le terrain avec la même intensité. Haraldsson (48e) et Tiago Santos (52e, 58e) ont particulièrement souffert sur les côtés.

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Les troupes d’Unai Emery disposaient bien de ce tir de Cash sous un angle fermé (56e), cela n’a pas effrayé un LOSC toujours aussi déterminé, à l’image de la tour de contrôle incarnée par Benjamin André. L’ancien Rennais a encore une fois sauté plus haut que tout le monde sur ce corner pour marquer le but du break (2-0, 68e). Pour la première fois dans cette double confrontation, Lille a pris le dessus. Cette qualification devait se tenir sur les vingt dernières minutes. Les Dogues ont décidé d’abandonner le cuir, tout en défendant relativement haut. Dans cette configuration, Aston Villa a eu du mal à élever son niveau. Chevalier décochait des tirs de Cash (82e) et Rodgers (83e). L’intervention suivante était trop malheureusement.

Martinez fait encore le show aux tirs au but

Dans les airs, il a mal communiqué avec Bentaleb qui a été bousculé par Watkins et a laissé filer le ballon à la sortie. En renard, Cash envoyait une frappe puissante sous la barre malgré le retour des défenseurs sur la ligne (2-1, 87e). Touchés, mais pas coulés, les locaux tentaient d’éviter une prolongation incertaine, mais le tir contré de Cavaleiro aboutissait en corner (90e+3), où Diakité trouvait cette fois les gants de Martinez (90e+4). La fraîcheur de Cabella faisait du bien, mais ce n’était pas suffisant non plus. Chevalier a même réalisé un énorme double arrêt devant Bailey et Douglas (100e), avant de se montrer à nouveau décisif sur Duran (120e). Le tir de Santos termine au pied du poteau (108e) et Cash échappe à un penalty de cette main dans la surface (113e). Nous avons dû passer par une séance de tirs au but contre Martinez. Cauchemar pour les Bleus au Qatar, l’Argentin a décoché le tir de Bentaleb puis d’André pour donner à son équipe la qualification (2-1 (3-3 sur la double confrontation), 4-3 tab). Terrible fin pour le LOSC.