En conférence de presse après le match contre Saint-Etienne, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, Albert Rieraa soutenu les chiffres de son équipe face à Bastia, en s’appuyant notamment sur son style de jeu, basé sur la possession et avec l’idée d’être protagoniste.
« Nous pensons, avec les trois buts encaissés, avec la prévention défensive que nous n’avons pas bien fait, mais nous avons très bien fait les autres minutes en première mi-temps…. On a récupéré le ballon quand on a perdu le ballon. Nous avons récupéré le ballon après 1 seconde, 1 seconde et demie. C’est magnifique. Alors que si j’étais concentré sur ce qu’on a fait avec le ballon et sur ce que l’équipe devait faire, je dois être content après le match de la manière. Si on joue 10 matches comme ça, comme contre Bastia, c’est peut-être le seul match qu’on va perdre. Et nous l’avons perdu. Bien sûr, nous devons améliorer cela. Si nous faisons 27 préventions défensives, nous devons en faire 30 et ainsi nous n’aurions pas laissé l’équipe adverse dans notre camp. Mais l’autre équipe, et j’ai les statistiques (il sort un papier qu’il lit), ils ont été 5 fois dans notre camp comme je l’ai dit, ils ont touché le ballon 4 fois dans notre surface de réparation. Nous avons touché le ballon 25 fois dans leur surface, 10 corners pour nous et 0 pour eux. Et 750 passes… On parlait de Ligue des Champions la semaine dernière. Nous avons fait plus que Manchester City hier contre le Real Madrid. Quelle équipe avez-vous vu sur le terrain ? Il n’y avait qu’une seule équipe. (Les journalistes répondent qu’au final c’est le Real qui gagne). C’est pour ça que tu vois ça, c’est vrai. Ils ont perdu, le Real a gagné, City est éliminé mais il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain et je veux être cette équipe parce que mon style, ma philosophie, c’est d’être dominant, d’être l’équipe sur le terrain, d’être meilleur que les autres. adversaire. Si vous êtes meilleur que l’adversaire, combien de fois… ? Après avoir fait attention, je n’ai pas envie de comparer avec les autres, c’était la Ligue des Champions et on est en Ligue 2. Mais combien de fois si on joue le match de Bastia, le résultat final sera le même ? Nous pouvons parler, mais nous ne pouvons pas changer le style. Et ce qui a changé dans notre équipe, c’est que quand on encaissait un but, même une chance à l’adversaire, l’équipe faisait pshiiiitt comme ça… Maintenant, avec ce style, même si on perd 3 à 0, cette équipe ne peut pas jouer autre chose, il continue. Tout le monde est sur la bonne ligne, tout le monde veut le ballon, tout le monde est dominant… Vous savez, celui qui ne veut pas le ballon, même le défenseur central, même le gardien, il sera de mon côté ou dans les tribunes. Et on continue de jouer de la même façon, même si on perd 3 à 0. Et qu’a-t-on fait contre Paris à domicile ? Lors du dernier match ? On revient, on revient… Parce que c’est notre façon de jouer et on ne peut pas la négocier. L’équipe progresse comme ça.
