avant l’été, une formation intense dans l’Aveyron pour former les pompiers aux feux de forêt

avant l’été, une formation intense dans l’Aveyron pour former les pompiers aux feux de forêt
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l’essentiel
Dans l’Ouest Aveyron, de jeunes pompiers ont été formés à la lutte contre les incendies de forêt, à l’approche de la saison la plus à risque.

Vingt-quatre jeunes pompiers de l’Aveyron, du Lot et du Cantal, étaient entre les mains de six formateurs – cinq pompiers du Bassin dont le chef de centre et son adjoint, ainsi que le chef du centre de Capdenac – pour une semaine de formation. dans le feu de forêt. Un cours intensif qui s’est terminé à Cransac, à la salle des fêtes, où tous ont dormi après un dernier exercice nocturne. Munis de sacs à dos et de tuyaux de plus de 30 kg sur les épaules, ils ont escaladé les reliefs de la ville thermale pour simuler le déploiement d’un réseau de lances à eau sur des terrains difficiles. « L’idée est de les mettre en conditions réelles, avec un exercice nocturne sur terrain escarpé et inaccessible. […] et une nuit au camp. En intervention, nous devons parfois dormir sous les arbres, sous les camions, partout où nous le pouvons. Le but est aussi de travailler sur l’entraide. Sur les interventions, il faut venir aider d’autres casernes», explique Lilian Cavalerie, responsable du centre d’incendie et de secours du Bassin, qui souligne la bonne collaboration des communes dans l’organisation de cet exercice prévu depuis novembre. Le reste de la semaine, quelques jeunes pompiers venus de loin ont dormi à l’école secondaire d’Aubin, avec qui le Centre de secours du Bassin a noué un partenariat afin de fournir des chambres.

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Toute la semaine, ils ont été soutenus en logistique par l’équipe d’accompagnement départementale, ici en bleu.
DDM RBL.

Chaque année dans l’Aveyron, 70 à 80 pompiers sont formés aux feux de forêt d’avril à juin. « L’objectif à terme est que tout le monde soit formé dans le département. » Des forces supplémentaires et surtout un renouvellement permanent des volontaires. « Nous avons des jeunes volontaires qui arrêtent une fois leurs études terminées. […] Il y a une crise nationale du volontariat, il faut être vigilant. Nous mettons en place des partenariats avec des entreprises locales pour faciliter l’engagement des bénévoles. Chaque soir et chaque week-end, c’est eux. Dans ces conventions, les entreprises s’engagent à tolérer les retards du pompier en cas d’intervention, à le libérer en cas d’urgence et à lui laisser le temps de se former, 30 jours sur 3 ans « Quand on voit l’incendie du Snam, on dit à nous-mêmes que nous devons jouer en équipe. Il y a une solidarité dans le Bassin », constate Lilian Cavalerie.

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Les pompiers étaient au contact de la population et des jeunes passionnés.
DDM RBL.

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Entretenir le lien avec la population

Avec une dizaine de véhicules, leur arrêt à Cransac n’est pas passé inaperçu. De très jeunes passionnés en ont profité pour enfiler un casque, encore trop grand, et monter dans les impressionnants camions, suscitant peut-être des vocations. « Le but est aussi de montrer à la population que les pompiers se préparent à la saison des feux de forêt », souligne le responsable du Bassin centre, rappelant également les obligations de débroussaillage de chacun pour réduire le risque ou la propagation du feu. lumières.

 
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