Lemma a couru seul pendant la majeure partie de la course et a franchi la ligne d’arrivée en 2:06.17. Il s’agit du 10ème temps le plus rapide de l’histoire du marathon.
Champion à Londres en 2021, Lemma est arrivé à Boston avec le meilleur temps de tout le peloton, devenant ainsi le quatrième homme de l’histoire à abaisser le temps de 2:02.00 lors de son triomphe à Valence, l’année dernière.
“J’ai décidé que je voulais aller vite dès le départ”, a expliqué Lemma, qui n’a remporté qu’une seule autre victoire en carrière dans un marathon majeur, à Londres. J’ai gardé le rythme et j’ai gagné.
Evans Chebet, double tenant du titre, tentait de devenir le premier triple vainqueur depuis 2008. Il a terminé troisième.
Chez les femmes, Hellen Obiri a défendu son titre en devançant sa compatriote kenyane Sharon Lokedi de huit secondes. Obiri est la première femme à remporter le marathon de Boston deux années de suite depuis 2005.
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Plus tôt dans la journée, le sextuple champion suisse Marcel Hug a dominé le peloton des athlètes en fauteuil roulant, même s’il est tombé contre une barrière de sécurité. Il a terminé la course en 1:15,33 pour remporter son 14e marathon majeur consécutif et son 24e en carrière.
Chez les femmes, la Britannique Eden Rainbow-Cooper a remporté l’épreuve en fauteuil roulant en 1:35.11, assurant ainsi sa première victoire dans un marathon majeur.
La ville de Hopkinton en Nouvelle-Angleterre célébrait son 100e anniversaire en tant que ligne de départ du marathon de Boston, envoyant un peloton de 17 anciens champions et près de 30 000 autres coureurs.
Près de l’arrivée sur Boylston Street, les autorités ont observé une minute de silence après l’attentat à la bombe de 2013 qui a fait trois morts et des centaines de blessés.
Les prévisions météorologiques indiquaient un vent minimal, un ciel ensoleillé et des températures atteignant 15 degrés Celsius le long du parcours de 42,2 kilomètres.
“Nous n’aurions pas pu rêver d’une meilleure journée”, a déclaré l’ancien arrière des New England Patriots Rob Gronkowski, grand commissaire de l’événement, avant de monter à bord d’une voiture électrique qui le transporterait tout au long du parcours. La ville de Boston est toujours là pour soutenir les gens, quel que soit l’événement. La température est idéale.
Les festivités ont commencé vers six heures du matin, lorsque le directeur de course Dave McGillivray a envoyé une trentaine de membres de la Garde nationale du Massachusetts.
La ligne de départ a été peinte pour lire « 100 ans à Hopkinton », commémorant le déménagement d’Ashland à Hopkinton en 1924, pour se conformer à la distance officielle du marathon olympique.
“À Hopkinton, c’est probablement la chose la plus cool de la ville”, a déclaré Maggie Agosto, une résidente de 16 ans qui s’est rendue à la ligne de départ avec un ami pour regarder la course.
La course annuelle organisée le Jour des Patriotes, une fête nationale qui commémore le début de la guerre d’indépendance, tombe également le jour du « One Boston Day », lorsque la ville se souvient des victimes des attentats marathon de 2013. À la ligne d’arrivée sur Boylston Street, des cornemuses ont accompagné la gouverneure Maura Healey, la maire de Boston Michelle Wu et les membres des familles des victimes alors qu’ils déposaient une paire de couronnes sur les sites des explosions.
Le bénévole de course Hank Lopez, 63 ans, se tenait à son poste près de la ligne de départ. Il enfile un dossard et rejoint la course, participant ainsi à son 100ème marathon. Il participe généralement à des marathons avec beaucoup moins de coureurs. C’était son premier marathon de Boston.
“C’est le 100e anniversaire de Hopkinton et du marathon de Boston et 100 marathons pour moi”, a déclaré Lopez, qui a couru plusieurs marathons cette année pour s’assurer que le marathon de Boston devienne son 100e. Le marathon est mondialement connu.
La ville, située à environ 26 miles à l’ouest de Boston, était une nouvelle fois le lieu de rassemblement d’un peloton de près de 30 000 coureurs se préparant pour cette randonnée jusqu’à Copley Square.
La journaliste d’Associated Press Jennifer McDermott a contribué à cet article
