retour sur les 5 dernières éditions de l’Amstel Gold Race

retour sur les 5 dernières éditions de l’Amstel Gold Race
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Cette course d’une journée qui fait saliver les puncheurs a vu briller des coureurs belges à l’image de Philippe Gilbert, quatre fois vainqueur. Le programme du parcours comprend une distance de 253,6 km pour les coureurs. Il traversera la région vallonnée du Limbourg néerlandais entre Maastricht et Berg en Terblijt. L’occasion de se remémorer les cinq dernières éditions de l’Amstel Gold Race.

2018 : un printemps de rêve pour le Danois Michael Valgren

Plutôt vainqueur lors de la saison du circuit Het Nieuwsblad, le coureur d’Astana piège tous les autres favoris en s’extirpant du groupe de tête à deux kilomètres de l’arrivée. Seul le Tchèque Roman Kreuziger a répondu à l’attaque du Danois. Finalement, l’arrivée s’est soldée par un sprint entre les deux hommes et c’est Michael Valgren qui s’est montré le plus fort. Sur le podium, on retrouve deux anciens vainqueurs de l’Amstel Gold Race, Kreuziger (vainqueur en 2013) et Gasparotto (vainqueur en 2012 et 2016).

Tim Wellens, premier Belge, se classe 6ème de l’épreuve. Le vainqueur sortant Philippe Gilbert termine à une décevante 13ème place après avoir subi deux crevaisons en début de course.

2019 : Van der Poel, vainqueur d’une finale mouvementée

Au départ de cette 54e édition, tous les favoris sont là, Alaphillipe, Van Avermaet et même van der Poel qui joue à domicile dans son Limbourg natal.

Et c’est le Néerlandais qui va lancer les hostilités en lançant une attaque à plus de 60 km de l’arrivée. Il sera finalement rattrapé quelques centaines de mètres plus loin par le peloton. Le message est passé, Mathieu van der Poel a les jambes pour réaliser un bon résultat. L’équipe Deceuninck emmenée par Philippe Gilbert durcit la course et à une quarantaine de kilomètres de là Julian Alaphilippe s’échappe du groupe de tête en compagnie de Jakob Fuglsang. Au fur et à mesure que l’on avance vers une explication entre les deux coureurs, le duo s’observe dans les derniers kilomètres et l’écart avec les poursuivants se réduit. Ils seront rattrapés dans les dernières centaines de mètres et c’est le natif de la région qui parviendra à s’imposer au sprint.

Mathieu van der Poel a terminé victorieux, presque à la surprise générale (étant donné la nature de la course) dans une finale palpitante. Il ajoute son nom à la liste Amstel, 29 ans après son père.

2021 : souriez pour la photo !

Après un an d’absence pour cause de pandémie, le peloton est de retour, mais avec quelques surprises. Le parcours est adapté en raison des mesures sanitaires et se compose d’un circuit de 13 tours et 38 côtes à gravir. L’autre grosse information, c’est que Mathieu van der Poel n’est pas au départ de la course.

A 18 km de l’arrivée, la première dispute entre les favoris a eu lieu et c’est le Belge Wout van Aert qui a lancé les hostilités. L’Anglais Pidcock saute sur sa roue et lance à son tour une attaque, quelques kilomètres plus loin. Roglic victime d’un problème mécanique ne reviendra pas parmi les hommes de tête.

La finale se jouera dans un sprint entre Pidcock et van Aert, et à vitesse réelle il est impossible de déclarer un vainqueur. Après une interminable attente, la photo finish livre son verdict, victoire du Belge.

2022 : le malheureux Cosnefroy annoncé vainqueur par erreur

Dans un scénario similaire à l’édition précédente, deux hommes se sont échappés à une vingtaine de kilomètres du peloton, le Français Cosnefroy et le Polonais Kwiatkowski. Le peloton ne pourra pas revenir en tête de la course et la victoire se jouera à deux. Le Français, pensant avoir franchi la ligne le premier, exulte. Il est annoncé vainqueur par l’annonceur. Mais quelques instants plus tard, la photo finish donne finalement la victoire à Kwiatkowski.

2023 : victoire du grand favori Pogacar

Pas de Van Aert ni de van der Poel au départ, on ne voit pas qui pourrait empêcher le Slovène de remporter l’Amstel Gold Race. Avant la course, Tadej Pogačar est en forme puisqu’il vient de remporter le Tour des Flandres. Une seule attaque dans le Keutenberg a suffi au Slovène pour remporter l’Amstel pour la première fois.

 
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