le magnifique témoignage de Julien Watrin, ce sprinteur qui a combattu le cancer des testicules

le magnifique témoignage de Julien Watrin, ce sprinteur qui a combattu le cancer des testicules
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Accueillir ses coéquipiers des Belgian Tornados sur la piste d’entraînement est, pour Julien Watrin, le signe d’un regard déjà tourné vers l’avenir. Le 31 janvier, Julien Watrin annonçait une terrible nouvelle : son cancer des testicules était de retour. Déjà soigné en septembre 2023, le Belge a ensuite repris les séances de chimiothérapie. Il lui a fallu avant tout réapprendre à vivre, en sportif de haut niveau, avec cette maladie.

Le vice-champion d’Europe en salle du 400 mètres ne doit plus se lancer dans un sprint, mais se lancer dans un marathon. Celle d’un long combat contre la maladie. Julien à 31 ans. « J’étais pris dans ma préparation pour les JO. J’ai d’abord vécu ce deuil et très vite, je me suis dit que c’était une autre affaire », raconte le sprinteur à Serge Vermeiren. Le cancer des testicules est un cancer relativement rare mais souvent curable. En Belgique, elle touche environ 400 hommes chaque année. Principalement âgés de 15 à 35 ans.

Si Julien n’est pas le premier sportif de haut niveau à souffrir de cette maladie, sa bonne condition physique est un atout pour supporter le traitement relativement lourd. Ce qui est évidemment une bonne nouvelle pour lui. Entre les séances de chimiothérapie, Julien parvient à garder le contact avec le sport. “Quand j’ai vu que tout ce qui était biomécanique n’était pas trop modifié, c’était une grande bouffée d’air frais, car c’est une des choses qui me rend le plus heureux de pouvoir faire des mouvements explosifs et dynamiques”nous dit-il.

La situation fait que la formation est désormais adaptée. Pas question de forcer ou de se fixer des objectifs. Julien Watrin est à l’écoute de son corps et son entraîneur adapte chaque séance, jour après jour. Déjà diplômé en génie industriel, Julien entame une maîtrise en philosophie, sociologie et anthropologie. Avec ce besoin d’explorer de nouveaux domaines.

« J’ai besoin de mettre des mots sur mon expérience, sur certaines choses. Ça me calme, d’une part, et en même temps, ça m’enrichit d’une certaine manière”. Concilier études universitaires et sport de haut niveau, c’est pouvoir s’offrir de nouvelles perspectives. Un état d’esprit renforcé par la maladie. « Je ne veux pas fermer mes horizons. Une vie, si je me retrouve handicapé à un certain niveau, ce n’est pas grave, il y a plein d’autres choses à faire. Je ne veux pas m’enfermer sur ça »dit Julien Watrin.

Vaincre le cancer et ensuite prendre un nouveau départ : sur la piste ou dans la vie… tout simplement.

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