Boxe anglaise (super poids plume). Le Villeneuvois Samir Ziani aura un statut à défendre le 27 avril à Marseille

Boxe anglaise (super poids plume). Le Villeneuvois Samir Ziani aura un statut à défendre le 27 avril à Marseille
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CONTREC’est une idée fixe pour Samir Ziani (33 ans) depuis qu’il a enfilé ses premiers gants de boxe : devenir champion du monde. Un Graal qui est même devenu au fil des années la « raison de vivre » des Villeneuvois. Quadruple champion de France et triple champion d’Europe des super plumes, le protégé de Mohamed Bennama entend plus que jamais marcher dans les traces d’un certain Mahyar Monshipour. «Je n’ai jamais arrêté d’y penser. J’y pense tous les jours, quand je vais à l’entraînement, quand je fais du coaching privé, quand je suis dans mon salon en train de regarder la télé. Je suis conditionné pour ça ! »

Près de quatorze ans après ses débuts professionnels, Samir Ziani y est presque. « J’espère pouvoir avoir une chance mondiale avant la fin de l’année », confirme Mehdi Ameur, son promoteur à la tête d’Adamas Sport. Cela dépend aussi de l’adversaire. Le plus important est que Samir reste prêt. » C’est dans cette optique que les Villeneuvois reviendront au combat samedi 27 avril pour le « Boxing Day Marseille », à la Salle Vallier où se tiendra le Main Event. L’enjeu est la défense de sa ceinture WBC International Silver remportée le 15 décembre au Palais des Sports Gerland de Lyon.

“Face à mon miroir”

Après avoir remporté ce nouveau titre face au Mexicain José Macias Enriquez, Samir Ziani affrontera cette fois le Berjallien d’origine réunionnaise Jordan Rodriguez (27 ans). « C’est bien au niveau télé de faire un combat franco-français et de lui donner sa chance », souligne le Villeneuvois qui se sait attendu. Triple champion de France amateur, l’Isérois vient de renoncer à son titre national plume pour gravir une catégorie (-59 kg) avec entrain. Même s’il n’a que 9 combats professionnels à son actif depuis mars 2021, il est actuellement invaincu avec trois succès KO au passage.

“On verra si c’est un grand champion, il faut qu’il donne une leçon de boxe à ce type”

Face à un jeune homme qui a le vent en poupe, aux dents pointues et qui n’aura rien à perdre, ce combat sent-il la soirée piège pour Samir Ziani ? ” Oui et non. Si je ne le prends pas au sérieux et que j’agis de manière stupide, oui, cela peut vite devenir un combat piège. C’est un gars qui a plus à gagner qu’à perdre, il a une grosse carrière amateur (38 combats), il a été en équipe de France, champion de France à plusieurs reprises, il a renoncé à son titre pour entrer dans ma catégorie ça veut dire quelque chose. J’ai l’impression d’être devant mon miroir, même si à son âge j’étais déjà un boxeur professionnel confirmé et titré. »

Montre qui est le patron

Après une semaine au Maroc, où il dispose d’une structure entière à Fès pour poursuivre sa formation, Samir Ziani rentrera en France ce vendredi pour rencontrer son entraîneur Mohamed Bennama au Blagnac Boxing Club. « J’aurai ensuite quatre semaines avant le combat pour enchaîner les sparring-partners et procéder aux ajustements. Peu après mon dernier combat, j’ai repris mon travail de force et d’explosivité avec mon entraîneur Jean-Guy Pichoustre pour garder un corps dynamique et affûté. » Un « outil de travail » bien rodé qui lui a souvent permis d’asphyxier ses adversaires.

Mais pour ses 40 anse En bagarre chez les pros, les Villeneuvois ne veulent pas se contenter d’un 36e victoire (1 nul, 3 défaites). Il a l’intention d’ajouter des manières. “On va voir si c’est un grand champion, il faut qu’il donne une leçon de boxe à ce type”, prévient son promoteur Mehdi Ameur, qui envisage un autre combat en octobre si la chance du monde ne se corrige pas avant. « Samir doit montrer qu’il n’y a pas de comparaison avec son expérience et le projet qui est sur la table de participer à un championnat du monde d’ici la fin de l’année. L’objectif est avant tout de conserver les sensations et l’adrénaline du ring. »

Ce nouveau « test » devrait aussi réconforter le champion villeneuvois dans sa quête du Graal. «Je veux montrer que c’est ma place et que personne ne me la prendra. » Une « place » qu’il s’est déjà taillée en mai 2011 lors de son premier combat dans la Cité Phocéenne. « C’est un bon souvenir. La boxe au Dôme de Marseille devant 5 000 personnes a été un moment fort. » Treize ans plus tard, ce n’est plus le même Samir Ziani qui remontera la Canebière.

 
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