Quand les réalisateurs tentent leur Rally1

Quand les réalisateurs tentent leur Rally1
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Le shakedown au Kenya est définitivement un endroit où il se passe toujours quelque chose de spécial. L’année dernière, Pierre-Louis Loubet emmenait William Ruto, le président du pays, dans sa Ford Puma Rally1. Cette année, les « clients » prévus pour les baptêmes n’occupaient peut-être pas des postes aussi élevés, mais il s’agissait tout de même de trois personnalités très importantes du WRC.

Alors que les pilotes du Rally1 effectuaient leur premier run au shakedown de Loldia, Cyril Abiteboul, Jari-Matti Latvala et Richard Millener se présentaient habillés d’une manière étrange. Tous les trois étaient effectivement en costume et ils portaient tous des casques. Pour les Finlandais et les Anglais, ce « costume » dominical n’est pas si inhabituel. Le directeur de la TGR participe régulièrement à des rallyes historiques avec de vieilles Toyota. Il fait également actuellement pression pour avoir une Yaris en Finlande en WRC. Le team manager anglais s’entraîne également une à deux fois par an au volant d’une Ford Fiesta ST lors d’épreuves régionales. Pour eux, se promener au milieu du parc d’assistance du shakedown avec cette tenue légère qui ne cache pas grand chose de son anatomie était presque naturel. Ce n’était pas vraiment le cas pour le patron de Hyundai Motorsport. ” J’ai trouvé la combinaison trop grande quand je l’ai vue… mais finalement je ne nage pas dedans », sourit Cyril qui n’affichait pas sa confiance habituelle. Ces trois dirigeants ne s’étaient pas habillés ainsi pour un carnaval local, mais parce qu’ils allaient servir de « copilote » à leurs propres pilotes : Elfyn Evans pour Jari, Adrien Fourmaux pour Rich et Ott Tänak pour Cyril.

Cyrille « même pas peur » Abiteboul se souviendra longtemps de son shakedown avec Ott Tänak (Photo : Loïc Rocci)

Chacun d’entre eux avait déjà vécu une ou plusieurs expériences de co-drive, mais au vu des commentaires après les quelques kilomètres parcourus (vécus ?) aux côtés de leur « chauffeur » du jour, force est de constater qu’aucun ne s’attendait à ce qu’ils venaient de vivre. expérimenté.

C’est un chaos contrôléessaya de synthétiser Abiteboul tout en essayant d’arrêter le tremblement de ses mains. Je n’avais pas peur, car j’avais entièrement confiance en Ott. Cela ne m’a pas empêché de fermer les yeux par réflexe à plusieurs reprises. C’est assez phénoménal ce que la voiture est capable de gérer et la manière dont elle la contrôle, toujours concentrée sur ce qui se présente. C’était quelque chose que j’avais déjà en tête, mais maintenant je suis convaincu que nous devons faire plus d’efforts pour montrer à quel point ce qu’ils font est fou. »

Fou » C’est aussi ainsi que Richard Millener décrivait Adrien et Alex Coria à la sortie du Puma. ” C’est indescriptiblecontinua l’Anglais. Cela permet de mieux comprendre lorsqu’un équipage annonce avoir cassé quelque chose au Kenya. L’étape était pleine de trous et de bosses avec des cailloux partout et malgré ça Adrien a attaqué fort… c’était violent. Cela montre à quel niveau ces gars jouent. »

Richard Millener ne s’attendait pas à vivre de telles sensations dans le Puma d’Adrien Fourmaux (Photo : Loïc Rocci)

Si ces commentaires étaient assez prévisibles de la part de personnes n’ayant jamais couru en WRC, il était plus surprenant d’entendre Latvala dire : « Je sais désormais que je suis un pilote de rallye historiqueil rit. L’engagement qu’Elfyn a mis à chaque tour est impressionnant. Nous avons même heurté un arbre à la fin. Je ne pourrai plus faire pareil. »

Alors que les trois dirigeants échangeaient leurs avis, reconnaissant que l’expérience avait été incroyable, seul Cyril Abiteboul se disait prêt pour un 2e rond !

 
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