Vers un renforcement de la collaboration pour une économie déconnectée

Vers un renforcement de la collaboration pour une économie déconnectée
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La transition vers une économie décarbonée en Afrique nécessite une collaboration étroite entre les acteurs clés du secteur au niveau continental, ont souligné les participants au forum ivoiro-marocain sur la décarbonation, mardi à Casablanca.

Lors de cette rencontre tenue sous le thème « De la CAN 2023 en Côte d’Ivoire à la CAN 2025 au Maroc : Comment agir sur l’empreinte carbone des grands événements sportifs en Afrique ? », les intervenants ont souligné que la coopération serait essentielle pour mettre en œuvre les politiques et des initiatives concrètes visant à promouvoir les énergies propres, à encourager l’adoption de pratiques durables dans divers secteurs industriels et à sensibiliser aux enjeux environnementaux.

A cette occasion, le vice-président général de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), Mounir Souiza, a affirmé que « les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire représentent un partenariat dynamique, caractérisé par des échanges riches en expertises, d’où la impératif d’approfondir nos relations, notamment en matière de décarbonation.

Face aux défis environnementaux actuels, il est crucial que les deux pays travaillent ensemble pour développer des solutions innovantes et durables visant à réduire les émissions de carbone et à promouvoir une économie plus respectueuse de l’environnement, a-t-il expliqué. , ajoutant que cette réunion offre l’occasion d’échanger sur l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière d’accueil d’événements sportifs majeurs.

“Cette discussion revêt une importance particulière étant donné que le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des nations en 2025 et la Coupe du monde en 2030. Nous pourrons ainsi bénéficier des leçons apprises par la Côte d’Ivoire pour garantir le succès de ces événements pour viens, dit-il.

De son côté, rapporte la MAP, le vice-président de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (FIPME), Dago Serikpa, a souligné que la maîtrise de la gestion de l’énergie est fondamentale pour le bon fonctionnement de toutes les autres activités et facettes. économie.

« C’est dans ce contexte que cette opportunité de dialogue et d’échange prend une signification particulière. Le Maroc connaît une croissance notable, notamment dans le secteur des affaires, et il est essentiel que nous unissions nos forces pour explorer les opportunités de collaboration qui s’offrent à nous », a-t-il poursuivi.

Dans le même esprit, le président de l’Association des acteurs et entreprises pour la transition bas carbone et les services écoénergétiques, Edi Boraud, a noté que pour contribuer efficacement à la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification , il est essentiel de promouvoir l’éducation à l’environnement (éco-citoyenneté), d’organiser des événements de promotion écologique et de développer des projets bas carbone.

M. Boraud a également appelé à promouvoir l’éco-exemplarité en encourageant les entreprises, les institutions et les particuliers à adopter les meilleures pratiques en matière de durabilité environnementale.
La décarbonisation des grands événements africains et, plus largement, des événements sportifs, est conforme à l’Accord de Paris sur le climat de 2015 et aux contributions déterminées au niveau national (CDN), a-t-il soutenu.

De son côté, le directeur général de l’Institut de formation professionnelle aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE), Amine El Mosalami, a rappelé que la stratégie énergétique du Maroc repose sur trois piliers majeurs, à savoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale.

Doté de capacités dans le domaine des énergies renouvelables parmi les meilleures au monde, le Maroc dispose d’atouts indéniables pour la transition énergétique, avec une expertise développée depuis une quinzaine d’années dans ce domaine, a souligné M. El Mosalami, notant que l’offre marocaine d’hydrogène vert représente une autre initiative majeure. , avec la mobilisation du foncier et des infrastructures pour développer ce secteur prometteur.

Dans le secteur des transports, responsable de 29% des émissions au Maroc, des mesures publiques sont mises en place pour encourager la mobilité verte, notamment à travers le développement des transports publics et la promotion des véhicules électriques et hybrides, a-t-il précisé. il souleva.

Ce forum a également été l’occasion d’organiser des rencontres d’affaires B2B entre opérateurs marocains et ivoiriens afin de permettre aux entreprises des deux pays de se rencontrer, d’échanger et d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat et de développement. collaboration.

 
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