les secrets d’Alldritt, capitaine du XV de France

les secrets d’Alldritt, capitaine du XV de France
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Lors d’un entretien accordé cette semaine à RMC Sport, Grégory Alldritt est notamment revenu sur les montages russes émouvants de ces derniers mois avec le XV de France. Fier et soulagé du dénouement des derniers VI Nations, le capitaine des Bleus (49 sélections) et du Stade Rochelais se tourne déjà vers 2027 pour conjurer le sort du quart de finale de Coupe du monde perdu face à l’Afrique. du-Sud l’automne dernier.

«C’était pour certains joueurs. Ce n’était peut-être pas le cas pour d’autres. Digéré, l’échec cuisant de la Coupe du monde ? S’il se montre un peu moins catégorique que son entraîneur Fabien Galthié au sujet de la corrélation entre l’élimination en quarts de finale du Mondial 2023 et le début laborieux du dernier Tournoi des VI Nations, Grégory Alldritt convient néanmoins que « personnellement » , il aura « évacué cette Coupe du monde alors qu’on sera en demi-finale – je l’espère – en 2027 ».

“Ce qui a été dur, c’est cette défaite (17-38, ouverture du Tournoi, NDLR) contre l’Irlande”, recontextualise le capitaine du XV de France lors d’un entretien accordé mardi à RMC Sport, depuis le centre d’entraînement du Stade Rochelais où il évolue. se prépare à recevoir Oyonnax (20e journée de Top 14, samedi). « Après avoir perdu de cette façon, avec un gros écart au score, nous avons mis la tête sous l’eau. Nous l’avons eu après l’Afrique du Sud, et encore plus après l’Irlande. Un revers face au XV du Trèfle que le Rochelais qualifie d’« humiliation ». Mais quelque part, le mal devient le bien.

« Nous sortons plus forts de ce Tournoi »

« Ce fut un début compliqué mais très intéressant. C’est dans ces moments que nous construisons le caractère d’un groupe et des hommes », explique Alldritt. « Nous avons eu une grande réaction. On s’est dit les choses avec beaucoup de bienveillance, dans cette envie de vouloir gagner […] Revenir contre l’Écosse a été une grande bouffée d’air frais, un immense soulagement. Un des meilleurs moments de ma carrière. C’était magnifique en termes d’émotions. Cela nous a fait du bien. Malgré des moments compliqués, nous avons réussi à nous battre et à travailler dur pour en finir avec cette belle dynamique. Nous sortons de ce Tournoi plus forts.

Le Gersois, dont le deuil du Mondial 2023 passera donc par la prochaine édition en Australie, entend « faire tout son possible pour y être ». Alors que sa prochaine échéance sous le maillot de coq – et accessoirement sa cinquantième Marseillaise – pourrait être la tournée estivale en Argentine, Grégory Alldritt ne cache pas ses projets : « Tout en ayant beaucoup d’humilité, il faut aussi avoir de l’ambition. Je vais travailler très dur pour déjà espérer cette cinquantième sélection et en avoir d’autres ensuite. Après, quatre ans, c’est long, il peut se passer beaucoup de choses.

Sa responsabilité mais pas seulement. Quid de l’évolution de la direction internationale d’ici la prochaine Coupe du monde, en 2027, où Fabien Galthié espère s’appuyer sur une large majorité du groupe actuel ? Le degré de sollicitation des joueurs du club, au centre des débats, reste néanmoins un point essentiel pour le numéro 8 international, dont la coupe d’après-mondial, en accord avec le Stade Rochelais, pourrait bousculer la donne.

Jouer moins en club ? Alldritt plaide pour une « gestion intelligente »

Si l’intéressé réfute l’idée d’une généralisation – « c’est quelque chose d’individuel, qui doit se faire au cas par cas. Uini Atonio, par exemple, ne voudrait pas être au repos demain comme je l’ai fait. Il a besoin d’être dans sa routine de club, au milieu du groupe, pour jouer… » –, Grégory Alldritt défend celui de travailler en bonne intelligence. Lui qui confie se sentir actuellement « très bien, physiquement et mentalement. Nous arrivons en avril et j’ai l’impression d’être en pente ascendante au lieu d’être, généralement, en descente à ce stade de la saison ».

« Pour le club, c’est extrêmement important d’avoir des joueurs qui jouent au niveau international. Ils progressent, acquièrent de l’expérience. À leur retour, ils ont un statut et un niveau différent. Pour l’équipe nationale, c’est important qu’on joue aussi en club pour continuer à se développer. Nous savons très bien que nous devons jouer pour notre club. Et nous voulons jouer pour notre club ! C’est quelque chose qui doit être fait à la main. main et intelligemment. Dans d’autres nations, les joueurs arrivent à 30 ans et comptent à peine 100 matches en club. On joue 100 matchs en club quand on a 25 ans. Il y a aussi cette notion à prendre en compte « Maintenant, ce que Fabien a déjà fait, en laissant certains joueurs se reposer pendant les tournées estivales, fait partie de la gestion intelligente qui nous permet de durer un certain temps. un peu plus au fil du temps.

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