« La saison a été particulière, c’est évident, mais aussi difficile à gérer. » Michel Vion, secrétaire général de la Fédération Internationale de Ski (FIS), s’est exprimé à L’équipe sur la saison spéciale de ski qui s’est terminée le week-end des 23 et 24 mars. L’hiver a été particulièrement mouvementé, avec des annulations d’événements au dernier moment en raison de la météo et plusieurs blessures graves de skieurs.
“Le ski après le 25 mars n’intéresse plus grand monde”
« Malgré ce qui a pu être dit dans la presse ou par certains, le calendrier n’est pas responsable de tout. Il y avait parfois trop de neige, parfois trop de vent, parfois pas assez de neige, parfois de la pluie, donc pas toujours pour la même raison. Le changement climatique est là et il est difficile de trouver des solutions.», a reconnu Michel Vion. Il a toutefois rejeté l’idée de décaler le calendrier des saisons, ce qui pourrait favoriser la présence de neige lors des épreuves.
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“Commencer plus tard?” Nous avons déjà décalé Sölden d’une semaine (L’Autriche) cette année, on peut penser à le reporter d’une semaine supplémentaire, mais cela ne va pas changer la face du monde. Il faut trouver la neige là où elle est, surtout en novembre. Nous n’inventerons rien. Décaler la fin ? Écoutez, nous sommes déjà fin mars, c’est compliqué en Europe centrale. S’en aller ? Peut-être en Amérique du Nord, en Scandinavie. Mais soyons honnêtes, une Coupe du monde de ski après le 25 mars n’intéresse plus grand monde, vous y compris dans les médias. »
