Performance XXL de Connor Hughes et de la défense lausannoise

Performance XXL de Connor Hughes et de la défense lausannoise
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Le Lausanne HC remporte l’acte III du quart de finale des playoffs face à Davos. Un match qui s’est terminé sur le score de… 3-2, une nouvelle fois. Et c’est un LHC de plus en plus dominant que l’on a vu à la Vaudoise Aréna ce jeudi.

La série est-elle actuellement en tournage ? Ou du moins son schéma ? C’est la question que l’on s’est posé après le début du premier tiers. Les Lausannois se sont rapidement retrouvés à nouveau dans une situation particulière. Mais cette fois, contrairement aux deux premiers matches, c’est en avantage numérique que les Lions ont joué.

C’est le sujet brûlant du moment, notamment dans les discussions d’après-match avec le coach des Lions. En saison régulière, le Lausannois avait l’un des pires taux de réussite en supériorité numérique. Lors de l’acte I, ils ont joué 12 minutes à 5 contre 4 (et quelques secondes à 5 contre 3) sans marquer le moindre but. Mais la situation est peut-être en train de changer. Mardi à Davos, 2 buts ont été marqués en avantage numérique. Et ce jeudi, l’ouverture du score s’est également déroulée ainsi.

Lawrence Pilut, à la ligne bleue, a simulé les Davosiens avant de tirer droit devant lui. À l’arrivée, on retrouvera Andrea Glauser, qui utilise juste le petit coup de canne nécessaire pour dévier la rondelle dans la cage (9e, passes décisives : Lawrence Pilut et Michael Raffl).

Et ce soir, on sentait que les hommes de Geoff Ward étaient prêts à en découdre. Ils ont donc immédiatement doublé leur avantage en inscrivant un deuxième but 2 minutes plus tard. Antti Suomela a réalisé une très belle passe depuis le corner. Au centre, Lukas Frick a réussi à glisser la rondelle entre la jambière de Sandro Aeschlimann et le poteau. À ce stade, nous avions tous un soupçon d’espoir que cette série prenne un nouveau tournant. Cela signifiait finalement ne pas bien connaître Lausanne et Davos.

Le cadeau de sanctions stupides

Les vieux démons lausannois ne sont jamais loin. Alors que le LHC se trouvait dans une position plutôt confortable, Michael Hügli a écopé d’une pénalité de 5 minutes + match. La raison? Un coude trop haut qui a fini dans la tête de Chris Egli. Une action stupide, qui n’avait aucune raison d’exister à ce moment-là.

Geoff Ward, qui espérait mardi ne pas prendre trop de pénalités lors de l’acte III, a dû regarder son équipe jouer à 5 contre 3 pendant 300 secondes. Les Davosais en ont profité pour se créer quelques occasions. Mais Connor Hughes a réalisé des arrêts impressionnants. D’ailleurs, le gardien lausannois a admis sans enthousiasme que ce penalty l’avait aidé.

Dominer, mais encaisser

En deuxième période, Miikka Salomäki s’est dirigé vers le but après seulement 20 secondes, mais son tir a été bloqué. Le jeu de puissance sera moins efficace dans ce tiers. Ce qui n’a pas empêché les Lausannois de mettre la pression sur la cage d’Aeschlimann. Ils ont même complètement dominé.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes, après 10 minutes, Davos avait tiré… 0 fois. Au final, on comptera 15 tirs cadrés pour Lausanne et 5 pour leur adversaire. Mais ce sont les Grisons qui ont marqué. Frick a perdu la rondelle dans la fusée éclairante. Joakim Nordström en profite pour le récupérer et le pousser vers le centre. Makai Holdener ne parvient pas à l’intercepter complètement et Marc Wieser parvient à marquer (38e).

Comment expliquer cet objectif malgré les statistiques ? Éléments de réponse avec Aurélien Marti.

Ces chiffres concernant le nombre de tirs cadrés s’appliquent à l’ensemble du match puisqu’au final, Lausanne a tiré deux fois plus que Davos. Les hommes de Geoff Ward n’ont concédé que 17 tirs à leurs adversaires. De quoi rendre, contre toute attente, la soirée un peu délicate pour Connor Hughes.

Les Lions ont gardé la tête froide. Surtout, ils ont retrouvé leur double avantage d’entrée en troisième période. Théo Rochette a réalisé une belle interception entre Leon Bristedt et Dennis Rasmussen. Il a saisi sa chance en visant le but, mais le tir a atterri dans la crosse d’Enzo Guebey avant que Jiri Sekac ne reprenne possession du palet pour l’envoyer entre les jambes du gardien grison et au fond des filets (42e).

Un objectif, toujours un objectif

Allons-nous assister au premier match de la saison qui ne se termine pas sur une différence de buts ? Nous y avons encore cru pendant une dizaine de minutes. C’était sans compter le deuxième but davosien signé Valentin Nussbaumer (53e, passe décisive : Enzo Corvi). Une action que Connor Hughes se reproche un peu. «Il a fait du bon travail au tir entre les jambes de Lukas Frick», concède le gardien lausannois. Mais en séries éliminatoires, on ne peut pas se faire battre avec son bras comme ça. Il admet que « cela a mis beaucoup de pression sur l’équipe. Mais franchement, il y a eu une bonne réponse, nous avons très bien joué en défense et Davos n’a pas eu beaucoup d’occasions.

Confirmation d’Aurélien Marti. « Les quatre trios essaient de mettre beaucoup de pression. On vérifie vraiment bien, on termine les contrôles. Même si ce n’est pas de grosses charges, on sait que sur une période de 6 ou 7 matches, ça fait mal”, explique le défenseur.

Sur ces trois premiers matches, les Lausannois ont concédé à chaque fois moins de tirs aux Davos. Après l’acte II, Geoff Ward a expliqué qu’en playoffs, tout est question de petits ajustements. Est-ce justement un de ces petits ajustements qui explique cette évolution ? “Peut-être un peu”, a répondu le sélectionneur. « Je pense que les gars ont surtout fait un effort pour faire des choses simples quand on n’a pas la rondelle. Ce sont des choses simples qui s’accumulent et qui peuvent être bénéfiques. Ce soir en est la preuve.

Pour Aurélien Marti, c’est avant tout le travail effectué entre les matches, sur le jeu de son équipe, qui est à l’origine de cette amélioration statistique.

Ce jeudi, c’est donc une troisième rencontre qui se termine sur le score de 3 à 2, en faveur du LHC. L’acte IV aura lieu samedi à l’Eisstadion de Davos. Les Lions ont remporté tous leurs matchs sur la célèbre patinoire en bois cette saison. « Il ne faut pas montrer qu’on est peut-être fatigués, estime Aurélien Marti. On se sent bien quand on joue là-bas et il va vraiment falloir mettre la même intensité que ce soir dès le début du match. “

 
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