après Milan-Sanremo, Philipsen remporte Bruges-La Panne

Intraitable, le Belge Jasper Philipsen a confirmé qu’il était sans aucun doute le meilleur sprinteur du monde actuellement en remportant Bruges-La Panne sur son sol mercredi, trois jours après avoir remporté Milan-Sanremo.

Pour la deuxième année consécutive, le coureur de l’équipe Alpecin a triomphé de ses rivaux au terme de cette course promise aux sprinteurs, devant cette fois son compatriote Tim Merlier (Soudal) et le Néerlandais Danny van Poppel (Bora).

Avant le départ de la course, Philipsen (26 ans) avait clairement identifié le danger que représentait Merlier (31 ans), le qualifiant de « l’un des plus rapides du moment ». “C’est l’un de ceux qu’il faudra le plus surveiller, et ça va être dur de le battre”, a-t-il ajouté dans un communiqué prophétique.

C’est entre ces deux-là que la victoire s’est jouée, à la force de leurs mollets mais aussi de leurs coudes. Philipsen parvient à passer de justesse entre Merlier, qui l’enferme, et une barrière, provoquant la colère de ce dernier après la ligne.

Il était écrit que les derniers coups de pédales de cette course longue de 198,9 km seraient nerveux tant la météo était idéale pour une fois en Flandre, ensoleillée et surtout sans vent.

Le sprinter français d’Arnaud Démarre a également promis « beaucoup d’énergie dans la finale pour tous les coureurs, donc (un sprint) très, très nerveux ».

C’est à trente kilomètres de la ligne d’arrivée que les équipes ont mis un gros coup d’accélérateur pour tenter de placer leur sprinteur, jusqu’à rattraper, à dix kilomètres du but, le Français Thomas Gachignart (Totalenergies), dernier coureur d’une échappée. qui en compta longtemps trois.

Au jeu du placement, Philipsen a réussi à se démarquer au dernier moment alors qu’il était en très mauvaise position, remportant cette course qui marque le début de la « quinzaine sacrée » du cyclisme en Flandre.

AFP / La Panne (Belgique) (AFP) / © 2024 AFP