conditions, otages… ce que l’on sait des négociations sur une trêve à Gaza

conditions, otages… ce que l’on sait des négociations sur une trêve à Gaza
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L’espoir renaît à Gaza. Après plus de cinq mois de guerre sur le territoire palestinien, les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte, pays médiateurs, tentent de parvenir à un accord sur une trêve entre le Hamas et Israël et un échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. Alors que la Maison Blanche se déclare « prudemment optimiste », voici ce que l’on sait des revendications du mouvement islamiste palestinien, qui a changé de position vendredi, et de celles d’Israël, qui a annoncé de son côté l’envoi d’une délégation à Doha, au Qatar. .

Quelle est la position du Hamas ?

Exigeant depuis des semaines un cessez-le-feu définitif avant tout accord sur un échange d’otages contre des prisonniers palestiniens, le Hamas est désormais prêt à accepter une trêve de six semaines, comme le souhaitent les médiateurs depuis des semaines, a indiqué un responsable du mouvement islamiste palestinien sous couvert d’anonymat.

Dans le cadre de cette trêve, 42 otages – des femmes, dont des militaires, des enfants, des personnes âgées et des malades – pourraient être libérés en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens, selon les cas et à raison d’un par jour. C’est bien moins que les 120 à 150 prisonniers palestiniens pour chaque otage libéré exigés jusqu’à présent par le Hamas. Durant cette période, le mouvement islamiste a également exigé le « retrait de l’armée de toutes les villes et zones peuplées », le « retour des déplacés sans restrictions » et l’entrée d’au moins 500 camions humanitaires par jour.

Au terme de cette première phase, le Hamas entend parvenir à un « échange global de prisonniers », comprenant la « libération de tous les officiers et soldats israéliens capturés » le 7 octobre, ainsi que la remise des corps de ceux « tués par le Hamas ». et d’autres mouvements », en échange de prisonniers palestiniens selon un ratio non précisé.

Et en échange de cet « échange mondial », le mouvement palestinien exige le « retrait complet » de l’armée israélienne de la bande de Gaza – où l’opération militaire israélienne a fait jusqu’à présent près de 31 500 morts, selon le Hamas. . Le territoire palestinien doit également être reconstruit tandis que le blocus, auquel il est soumis depuis la prise du pouvoir du Hamas en 2007, doit cesser, exige également le Hamas.

Quelle est la position d’Israël ?

Tout en jugeant les demandes du Hamas « toujours infondées », le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé vendredi l’envoi d’une délégation à Doha, au Qatar, pour discuter d’un éventuel accord sur les otages. Israël n’a pas envoyé de représentants la semaine dernière au Caire où les États-Unis, le Qatar et l’Égypte ont rencontré une délégation du Hamas.

Benjamin Netanyahu a également salué jeudi l’attitude du Qatar qui, selon lui, fait pression sur le Hamas, dont la direction politique est basée à Doha. « La pression qatarie a commencé à porter ses fruits. Le Qatar a commencé à leur dire Nous allons vous expulser, nous allons vous refuser des fonds. C’est ce qu’on nous a dit, nous l’avons vérifié. C’est un changement”, a-t-il déclaré dans un message publié sur X par ses services.

Selon les médias israéliens, le gouvernement Netanyahu – qui fait face à d’intenses pressions pour renvoyer les otages en Israël – a exigé ces dernières semaines une liste des personnes détenues à Gaza qui sont encore en vie. Le Hamas a assuré la semaine dernière qu’il ne savait pas qui était « vivant et mort » parmi eux.

Après l’annonce de la nouvelle position du Hamas, le Forum des familles d’otages a appelé Benjamin Netanyahu « à ne pas retarder un accord » car « pour la première fois, nous pouvons envisager de les adopter à nouveau ». « S’il vous plaît, accordez-nous ce droit », ont imploré les familles.

Combien d’otages y a-t-il encore à Gaza ?

Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza lors de l’attaque sans précédent du 7 octobre par des commandos du Hamas dans le sud d’Israël, qui a fait au moins 1.160 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.

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Selon les autorités israéliennes, 130 otages du 7 octobre sont toujours détenus, dont 32 seraient morts, après la libération de plus d’une centaine d’otages en échange de 240 prisonniers palestiniens lors d’une première trêve d’une semaine à la fin du mois d’octobre. Novembre.

Une offensive sur Rafah pourrait-elle être lancée malgré tout ?

Si un cessez-le-feu de six semaines est scellé, Israël continue de vouloir lancer une offensive terrestre sur Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza située à la frontière avec l’Egypte, où près de 1,5 million de personnes sont massées de Palestiniens selon l’ONU. , afin de remporter une « victoire totale » contre le Hamas. « Nous entrerons à Rafah. Nous acheverons l’élimination des bataillons du Hamas », a déclaré jeudi Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien a approuvé vendredi les « plans » de Tsahal pour une telle offensive, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

 
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