Le code est comme le latin, inutile et indispensable

Le code est comme le latin, inutile et indispensable
Descriptive text here

Le terrain commence néanmoins à être balisé, avec le fameux référentiel FMTTN (formation manuelle, technique, technologique et numérique) qui propose des guides d’apprentissage dans les réseaux scolaires, avec un déploiement prévu par phases, année après année.

« Pensée algorithmique »

Quand on parle de « code », la plupart des spécialistes préfèrent parler de « pensée algorithmique » : il ne s’agit pas tant de maîtriser la syntaxe et la sémantique d’un langage inconnu, mais plutôt de pouvoir décomposer un problème en étapes, en des séquences, en itérations, en conditions.

Intelligence artificielle : « Le métier de développeur sera accessible à beaucoup plus de profils »

Les détracteurs soutiennent que l’apprentissage de la programmation ne servira à rien : l’intelligence artificielle (IA) déjà générative est capable de produire des lignes de code à la volée, avec une qualité plutôt convaincante.

Mais pour pouvoir « déboguer », ou même simplement pouvoir exprimer précisément à l’IA ce que l’on souhaite, il faut faire preuve de la même pensée algorithmique.

Alors en prenant un raccourci, j’aurais tendance à dire que le « code » deviendra sans doute un peu comme le latin : il n’est pas tant utile comme langue dans laquelle il faut pouvoir converser, mais comme exercice de gymnastique intellectuelle, de capacité démanteler un fil logique, établir des liens entre des éléments épars, développer la rigueur du raisonnement.

On pourrait même affirmer que l’arrivée d’une IA générative de plus en plus puissante renforce encore la nécessité de former nos étudiants à la pensée algorithmique : c’est l’une des meilleures portes intellectuelles vers une utilisation éclairée de ces outils.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le vidéoprojecteur haut de gamme en promotion à -1000 euros
NEXT La start-up d’Elon Musk admet avoir eu un problème dans son implant neuronal