Au micro de France Info, le maire de Grenoble n’a pas d’autre solution à proposer que de s’accommoder de la violence des trafiquants de drogue qui sévissent dans sa ville.
Un représentant de la « société Bisounours » est l’invité de France Info ce jeudi. Conformément à la vitesse qu’il imposait dans sa ville, Éric Piolle arrivait à 30 km/h dans la capitale. Dans sa voiture rose, il traverse des villes moins paisibles que la sienne. A Grenoble, des panneaux préviennent les visiteurs : ils entrent dans un havre de paix et d’amour. «Bienvenue dans une métropole paisible». C’est écrit dessus. Chaque entrée a son propre panneau. Les lois de la comédie à répétition sont ainsi.
Le journaliste chargé d’interviewer l’artisan de la paix constate cependant que les habitants ne peuvent pas accéder à certains bâtiments en raison de la présence de nombreux trafiquants de drogue. Faut-il y voir l’indice d’un dérèglement du cocon dans lequel vivent les Grenoblois ?
Quel bébé ! Eric Piolle a la situation en main : « De toute façon, il faut trouver un modus vivendi avec les concessionnaires et on voit que c’est de plus en plus difficile. » En plus de son talent comique, l’édile parle couramment le latin. Pour les non-bilingues, Larousse traduit pour nous mode de vie : « Accord permettant à deux parties en litige de s’accommoder d’une situation en se réservant la solution du différend. »
Bienvenue dans une métropole accommodante
-Les coûts de changement de signalisation seront compensés par les amendes imposées aux automobilistes qui roulent à 35 km/h. Des conducteurs fous, des canailles. Un véritable fléau ! Mais revenons à la douceur ambiante. L’élu constate que « Les dealers sont désormais des multinationales organisées, qui exploitent des personnes de plus en plus jeunes et de plus en plus perdues. » Entre le monde du renoncement et celui de la violence, il y a moyen de s’entendre. L’un surveille, l’autre trafique. Une avancée notable est constatée par la rédaction de France info.
Sur le terrain, Éric Piolle s’aventure parfois. Avant que ce soit bon, la convivialité régnait : « J’ai vu l’évolution au cours de mes dix années de mandat… J’allais partout, je parlais avec tout le monde ». Serrez-vous la main, tapez dans le dos, comment allez-vous ? Les blagues volaient. « Maintenant je vais partout, le dialogue peut être plus compliqué à certains moments. » A ce stade, vous devez consulter le Larousse de novlang. Selon l’éco-académie, “le dialogue risque d’être plus compliqué” signifie que le maire est copieusement insulté et qu’il doit partir avant que la situation ne se détériore. “Pour un maire qui court vite.” L’accroche de la prochaine campagne sera percutante. 12 secondes entre un immeuble et sa voiture de société. Le dernier timing place Éric Piolle en tête des enquêtes réalisées auprès de la communauté bobo. Sur les mesures réelles proposées pour lutter contre le phénomène, encore une fois en latin : Mouvement et bouche cousue.
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