Buts : M. Camara (8e) & Ajorque (25e) pour SB29 // Veretout (45e+2) pour l’OL
La saison du Stade Brestois, capable d’enchaîner les performances en Ligue des champions, mais aussi de tomber à Angers (2-0, il y a six jours) et de pourrir en milieu de tableau en Ligue 1, n’a pas beaucoup de sens. Ce samedi, à Francis-Le Blé, c’est le SB29 des bons jours qu’on a pu voir : celui qui montre les crocs, entretient une survitesse constante et n’a peur de rien ni de personne. Cette fois, sa victime est l’Olympique Lyonnais (2-1)cinquième du championnat après sa récente série de six victoires en sept matches toutes compétitions confondues, mais pris de court par un grand Mahdi Camara – lui l’ancien Stéphanois – et tous ses amis. Quel dommage : le Shakhtar Donetsk ne se présente que dans onze jours, pour les hommes d’Éric Roy.
Lacazette retenu par Bizot
C’est une première demi-heure de référence – dans leur style – que les Brestois ont posé, avec une solidité retrouvée, un milieu sanguinaire, l’ancienne Lyonnaise Mama Baldé au lancement des deux buts, Camara passeur – d’une superbe talonnade – et buteur. (1-0, 8e)et un Ludovic Ajorque précieux même au-delà de son pion de break (2-0, 25e). Merci à Marco Bizot, impeccable sur Alexandre Lacazette (28e), les locaux ont ensuite résisté en se repliant face à des Lyonnais conquérants, jusqu’à la fin du premier acte et une action scolaire des visiteurs emmenée par Malick Fofana et aboutissant à la réduction de l’écart par Jordan Veretout. (2-1, 45e+2)avant que l’égalisation ne soit refusée à Corentin Tolisso pour un hors-jeu de quelques centimètres (45e+4).
Le drapeau s’est également levé de justesse, à la reprise, pour l’intenable Mama Baldé (53ee), et entre deux possessions plutôt poussives des Rhodaniens, Brest a joué les coups à fond et s’est finalement offert les plus grosses occasions, Mahdi Camara ratant son double ballon (61e).e) et Lucas Perri se retrouvant sauvé par son montant sur un corner étonnant dès l’équilibriste Kamory Doumbia (73ee). Pendant ce temps-là, Bizot gardait le Général dans sa poche, sur une énième caresse de Rayan Cherki (68e).e), et n’a plus été dérangé par la suite. Généreux au possible, comme souvent, Brest a fini avec des crampes et des blessures. Mais Brest termine victorieux.
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