Toujours sous la menace de la DNCG pour ne pas avoir respecté certaines règles financières, l’Olympique Lyonnais dispose de nouveaux arguments en or pour convaincre la police du football français.
En novembre dernier, la DNCG a frappé très fort en sanctionnant l’OL d’une rétrogradation en Ligue 2 par mesure de précaution et d’une interdiction de recrutement pour le mercato hivernal. Avançant désormais avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, le club rhodanien doit désormais réaliser ses projections financières. Pour ce faire, Lyon compte actionner plusieurs leviers dont les dirigeants discuteront également avec la commission d’appel de la Fédération ce vendredi. Saisi un mois plus tard par rapport aux autres équipes sanctionnées, ce recours devant l’instance de contrôle permettra aux Gones de contester les décisions de la DNCG. Pour cela, John Textor et Laurent Prud’homme, son directeur général, “présenter de nouveaux éléments financiers prouvant que ses projections étaient raisonnables”as L’Equipe explains.
Une injection de liquidités de 100 millions d’euros
Le premier élément est une injection de liquidités de 100 millions d’euros, promise avant l’introduction d’Eagle à la bourse américaine. C’est déjà efficace, étant donné que 80 % du montant a déjà été versé pendant les vacances. Ensuite, l’OL mettra en avant le début d’un mercato actif. Sachant qu’outre une réduction de la masse salariale, notamment en raison du départ gratuit d’Anthony Lopes vers Nantes, l’OL a déjà empoché une dizaine de millions d’euros avec les ventes de Jeffinho (Botafogo) et Orban (Hoffenheim). D’autres chèques du mercato hivernal devraient arriver dans les semaines à venir, notamment si Botafogo venait à vendre Luiz Henrique ou Igor Jesus.
Textor avance sur la vente de Crystal Palace
Outre le marché des transferts, un autre gros dossier a bien avancé ces derniers jours, celui de la vente des parts de Textor dans le club de Crystal Palace (45%). Eagle aurait en effet “a signé une lettre d’intention et a accordé l’exclusivité à un investisseur dont l’identité n’a pas été filtrée”. Par rapport à l’introduction en bourse, l’introduction en bourse sera en effet réalisée par l’UBS, une banque d’investissement mondiale, de quoi rassurer la DNCG qui avait peu confiance en cette avance de Textor. Malgré tous ces bons arguments, l’OL sait que cette comparution devant la commission d’appel de la FFF ne sera probablement pas suivie d’effets immédiats, avec une levée de sanctions par exemple. Mais en affichant sa bonne foi devant l’instance liée à la DNCG, Textor souhaite montrer l’avancement de ses promesses financières afin de repartir d’un meilleur pied lors de l’examen critique prévu le 31 mai, au cours duquel l’OL jouera tout simplement son survie.