des hausses d’impôts pour certaines entreprises, pas pour les ménages

des hausses d’impôts pour certaines entreprises, pas pour les ménages
des hausses d’impôts pour certaines entreprises, pas pour les ménages

Dans une interview accordée à parisienla ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, demande aux différentes forces politiques de faire preuve de bonne volonté pour faire adopter le futur budget.

Et si la adoptait un budget 2025 avant mars ? C’est l’ambition d’Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics qui, dans un entretien accordé ce dimanche à nos confrères de parisientrafic “un budget différent de celui qui a été rejeté par l’Assemblée nationale”, surtout parce que “une dizaine de milliards d’euros d’économies” sera supprimé. Le ministre ose même formuler une ambition : un “un déficit à fin 2025 qui ne dépasse pas significativement les 5%” et 3% en 2029. Afin de ne pas prolonger indéfiniment la loi spéciale, qui bloque certains recrutements et empêche l’ouverture de places en Ehpad, le gouvernement ne repartira cependant pas de zéro et certains grands axes du projet Barnier seront maintenu pour gagner du temps supplémentaire.

Lesquels ? La macroniste dit vouloir conserver la taxe sur les rachats d’actions, celle sur les billets d’avion, ainsi que «la contribution supplémentaire sur les grandes entreprises. En octobre, Michel Barnier détaillait cette dernière au JT de France 2 en la présentant comme « un effort exceptionnel temporaire demandé aux plus grandes entreprises avec un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros », ou environ « 300 entreprises ». Ce système, limité à un ou deux ans, devrait, s’il est adopté, prendre la forme d’une majoration de l’impôt sur les sociétés.

Lutte contre la suroptimisation fiscale

Les ménages peuvent se rassurer. Il n’y aura pas de nouvelles taxes ni d’augmentations qui pénaliseraient leurs « pouvoir d’achat » voiture “La France est le pays qui collecte le plus en Europe », a rappelé Amélie de Montchalin avant d’affirmer son souhait de « lutter activement contre la sur-optimisation fiscale et les systèmes de fraude ». Aux journalistes de parisien qui a répondu que le premier n’était pas illégal, elle a répondu : « Il faut modifier la législation car elle est parfois abusivement contournée par certains contribuables».

Ce lundi, le ministre recevra avec Éric Lombard, ministre de l’Économie, les différentes forces politiques à Bercy. Elle les prévient : « Soyons clairs : ce budget ne sera ni celui de la droite, ni celui de la gauche, ni celui du centre. Ce ne sera pas le budget idéal d’un parti, mais celui du pays.

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