Un premier cas du nouveau variant de Mpox, appelé Monkeypox, a été détecté en France. Une femme a été diagnostiquée positive au CHU de Rennes. Elle était en contact avec des personnes revenant de Centrafrique.
Un premier cas du nouveau variant Mpox, anciennement appelé Monkeypox, a été identifié en France, indiquent les autorités sanitaires. Selon Ouest-France qui a révélé cette information lundi, la femme testée positive au « Mpox clade 1b » est domiciliée en Bretagne et a été diagnostiquée au CHU de Rennes.
Il s’agit d’une première sur le territoire français, alors que la grande majorité des cas de ce nouveau variant se situe sur le continent africain. « Les mesures de gestion préconisées ont été mises en place », détaille le communiqué du ministère de la Santé qui se veut rassurant.
Ce patient n’a pas voyagé en Afrique centrale, zone dans laquelle les différents variants du Mpox circulent activement depuis plusieurs mois. Il s’agit d’une femme vivant en Bretagne, elle a été détectée positive à la nouvelle souche du Monkeypox. Elle aurait été en contact avec deux personnes revenant d’Afrique centrale.
Il n’est pas étonnant que cette souche de variole soit arrivée en France, car elle est plus contagieuse que les autres selon Christophe Rapp, médecin spécialiste des maladies infectieuses et tropicales à l’Hôpital américain de Paris.
« Les lésions cutanées dues à la variole, si vous touchez les lésions des gens, c’est très contagieux. On peut l’attraper, il n’y a pas que les relations sexuelles qui sont à risque », dit-il.
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Les personnes à risque appelées à se faire vacciner
Ne vous inquiétez cependant pas, il n’y aura pas d’épidémie massive en France selon lui. « Ce sont des maladies transmises par contact sexuel ou par des lésions cutanées ou génitales par contact étroit. On n’a pas affaire à des maladies respiratoires comme la grippe ou le Covid où une personne peut contaminer les gens, ça va vite parce que c’est par voie aérienne», explique-t-il.
Et il nous assure que les vaccins contre la variole fonctionnent très bien.
“Nous avons des vaccins, nous sommes assez structurés en France donc nous ne nous attendons pas à une épidémie de grande ampleur”, dit-il.
Le ministère de la Santé appelle les personnes à risque comme les homosexuels ou les immunodéprimés à se faire vacciner contre la variole du singe.
Romain Poisot avec Guillaume Descours