L’été dernier, Kylian Mbappé a pris la décision de quitter le PSG après sept longues saisons. L’attaquant s’est engagé avec le Real Madrid et le début de son aventure en Espagne n’a pas forcément été idyllique. Selon Jorge Valdano, ancienne légende madrilène, cela serait dû à la France et au fait que le football y aurait une place moins importante.
C’est une décision qui a fait beaucoup de bruit. Alors que le PSG voulait absolument garder Kylian Mbappé l’été dernier, l’attaquant n’était pas du tout de cet avis et il ne souhaitait pas prolonger son contrat qui arrivait à expiration. Le Français était donc libre de signer où il voulait et il rejoignit finalement le Réal Madridle club qui le tentait depuis qu’il était petit.
L’adaptation de Mbappé prend du temps
En rejoignant le Réal Madrid, Kylian Mbappé est devenu un joueur parmi d’autres, alors qu’à PSG il était la vraie star de l’équipe. Ce changement de statut est difficilement intégrable pour l’attaquant qui ne semble pas encore complètement lancé dans Madrid. Son adaptation a été rendue difficile par quelques contre-performances et blessures, mais cela s’améliore progressivement.
La France responsable de la malchance de Mbappé ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer la mauvaise passe vécue par Kylian Mbappé. Lors d’un entretien avec les médias allemands Journal sud-allemand, Jorge Valdanoancienne légende de Réal Madrida donné son avis. Selon l’ancien attaquant, le France et notamment son manque de passion pour le football aurait joué. « C’est une question d’adaptation. Mbappé a quitté son pays, la France, pour la première fois, et cela l’a fait sortir sociologiquement de sa zone de confort. Cela l’a peut-être conduit à un processus d’anxiété, et l’anxiété est la grande ennemie du footballeur. En France, le football n’a pas autant d’importance culturelle qu’ici en Espagne. Cela se voit simplement sur la chaîne de télévision DAZN, qui compte peut-être entre 100 000 et 200 000 abonnés en France. Le Real Madrid, en revanche, est leader de l’information non seulement le dimanche, mais aussi les lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis. »