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Une stratégie pour s’adapter au contexte délicat des Girondins : le court terme
Bordeaux veut monter en National 1 en fin de saison et il n’y a pas de plan B en cas d’échec. Il n’y a aucune visibilité.
Que fera le propriétaire et président Gérard Lopez si les Girondins doivent rejouer en National 2 en août prochain ? Remettra-t-il l’argent, ou assistera-t-on à nouveau à la grande lessive de l’été ? Personne ne le sait et Gérard Lopez communique peu à ce sujet : « Si nous ne montons pas ? Il va falloir refaire une saison en N2», disait-il en septembre 2024 à Sud-Ouest. L’incertitude règne quant aux ressources financières, d’autant que le club est en procédure de redressement judiciaire avec clause de révision le 25 janvier et une dette de plus de 100 M€ à réduire.
De plus, si le staff a signé pour plusieurs saisons ainsi que certains joueurs, dont Adrien Louveau, impossible de savoir si cet effectif prolonge l’aventure en National 2 pour une saison supplémentaire.
Il s’agit finalement d’une stratégie à court terme pour ce mercato avec une volonté d’apport sportif immédiat.
D’autant que Bordeaux est 4ème du classement avec 11 points de retard sur Saint-Malo, premier. Seul le premier du groupe B sera promu en National. Or Bordeaux compte 2 matchs de retard pour réduire cet écart, et rien ne dit qu’ils seront gagnés.
C’est donc dans ce contexte financier et institutionnel que le sportif doit s’organiser.
Deux arrivées souhaitées : Un milieu de terrain et un attaquant
C’est dans cet état de fait que le directeur sportif des Girondins de Bordeaux, John Williams, et l’entraîneur Bruno recherchent deux joueurs. Un attaquant central et un milieu de terrain capable de percer les défenses adverses avec un jeu vers l’avant et une qualité technique supérieure.
L’attaquant central recherché doit pouvoir remplacer Andy Carroll (35 ans) si ce dernier est disponible (blessure ou suspension). Bordeaux a testé un jeune attaquant avant la pause (lire ici). Concernant les contacts avec l’attaquant camerounais Junior Kameni (1,97 m, 23 ans), ils datent de cet été et n’ont pas été repris à ce jour.
Concernant le poste de milieu de terrain, aucun nom n’a filtré non plus, car le club cultive le secret pour éviter de se faire « piquer » sa cible. Un milieu de terrain plus technique et capable de jouer vers l’avant est ciblé. Aujourd’hui, ni Trazié, ni Louveau, ni Depussay ne parviennent à améliorer le jeu offensif bordelais.
C’est justement l’objectif de ce mercato hivernal, améliorer l’attaque, comme le soulignait Bruno Irlès après le match de Coupe de France face au Stade Rennais : «Nous voulons amener la concurrence à tous les postes, et il n’y en a pas forcément partout. Mais c’est compliqué, on prend beaucoup de rakes, les joueurs se posent des questions. Pour certains, c’est l’aspect financier qui compte. D’autres préfèrent être le 38ème joueur de L1 plutôt que de débuter avec nous. Dans notre situation, nous ne pouvons pas nous tromper.
Quels départs peuvent être envisagés ?
C’est difficile à dire. Plusieurs joueurs pourraient être sollicités auprès des Girondins de Bordeaux.
Si l’on regarde les temps de jeu, on constate que l’ailier Safouane Karim (20 ans) est très peu utilisé et ne compte que 5 matches pour 304 minutes de jeu, cumulant ses performances en N2, N3 et Coupe de France. Il voudra peut-être jouer davantage et quitter le club si une offre se présente.
Enfin, les bonnes performances de Soufiane Bahassa ou de Jean Grillot pourraient attirer l’attention d’autres clubs. Il est toutefois peu probable qu’un acteur majeur du groupe de Bruno Irlès quitte Bordeaux avant la fin de cet exercice : «Le coach n’exclut rien dans le sens des départs. On sait que Soufiane Bahassa a brillé, tout comme Jean Grillot qui a su attirer l’attention, même si je pense que cela le gênerait. » told us the journalist from L’Équipe Laurent Crocis.
A terme, il devrait y avoir quelques petits changements, avec un ou deux départs et autant d’arrivées. Petit rappel, Bordeaux a sa masse salariale régulée par la DNCG et n’est pas maître de son budget.
NP
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