Janot donne son avis sur Kilmer Sports Ventures

Janot donne son avis sur Kilmer Sports Ventures
Janot donne son avis sur Kilmer Sports Ventures

Ancien gardien emblématique de l’AS Saint-Étienne, Jérémie Janot, aujourd’hui entraîneur des gardiens de l’équipe de Espoirs, garde un oeil attentif sur son club fétiche. Basé à Chalmazel, il reste un observateur averti du football et du championnat de Ligue 1. Interviewé par Le Progrès, il a notamment évoqué le rachat du club.

Régulièrement, il revient à Geoffroy-Guichard, notamment pour saluer Gauthier Larsonneur, avec qui il a travaillé à Valenciennes. « Nous avons une relation particulière mais quand on se voit, on parle de tout sauf de football. Ce serait imprudent de ma part. J’aime l’homme et le gardien. Il correspond aux valeurs vertes, travailleur, qui ne triche jamais, capable de jouer blessé. »il confie.

Janot a non seulement un attachement aux joueurs actuels, mais aussi une grande lucidité sur l’évolution de l’ASSE, qu’il a connue sous les présidences d’Alain Bompard, puis de Bernard Caïazzo et de Roland Romeyer. Aujourd’hui, avec Kilmer Sports Ventures aux commandes, il est confiant. Pour lui, l’arrivée des nouveaux propriétaires canadiens était une étape logique après le retour en Ligue 1 : «Je leur souhaite le meilleur. C’était dans l’air du temps et ça s’est concrétisé avec la montée en L1, c’était le moment idéal. »

Jeanne : «Ce n’est pas une question de nationalité, mais de compétences.»

Pourtant, les résultats ne sont pas encore au rendez-vous six mois après le changement de direction. Un constat qui ne l’inquiète pas : « Ce n’est jamais facile quand on remonte, il faut du temps pour s’adapter. J’essaie de ne pas regarder le moyen ou le court terme. Un projet, c’est du long terme. »

La transformation de l’ASSE ne se limite pas à ses dirigeants. L’internationalisation est au cœur de la nouvelle dynamique : un sélectionneur norvégien, des joueurs venus de tous horizons, de la Géorgie à la Nouvelle-Zélande, en passant par la Belgique et plusieurs pays africains. Mais pour Janot, ce n’est pas la diversité qui compte, mais les compétences : « Ce n’est pas une question de nationalité mais de compétences. L’essentiel, c’est toujours l’institution, le club avant tout. »

Fidèle à ses valeurs et à son amour des Verts, Jérémie Janot souhaite le meilleur pour ce nouveau chapitre du club. Patience, compétence et respect de l’institution seront, selon lui, les clés du succès.

 
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