Interrogé sur de nombreux sujets ce mercredi en conférence de presse, Pablo Longoria a évoqué l’arbitrage. S’il reconnaît que le métier d’arbitre est probablement le plus difficile du monde du football, il regrette tout de même un gros manque de cohérence dans les décisions : «L’arbitrage est l’un des métiers les plus difficiles du football, il faut le respecter. Il faut aussi respecter l’avis du club. Nous avons vu beaucoup de situations surprenantes pour nous. Le problème de l’arbitrage en France doit être mis sur la table. On se sent désavantagés cette saison avec les décisions prises cette saison, mais aussi dans les autres matches. Il y a beaucoup de confusion au sujet de l’arbitrage. Quand vous jouez des Coupes d’Europe, vous comprenez parfaitement le type d’arbitrage que vous allez avoir. Ici, je ne comprends pas la manière dont on va être arbitré. On ne comprend pas la tendance lors d’un match, on se retrouve avec un arbitrage complètement différent d’un match à l’autre. Je ne parle pas d’erreurs ou non, mais de tendance générale. Même lors d’un match, par exemple contre Lille. Pendant le match, les contacts sont acceptés, puis finalement refusés… L’utilisation du VAR évolue également d’un week-end à l’autre. Il faut plus de cohérence dans l’arbitrage» a-t-il déclaré dans des propos rapportés par La Provence.
Longoria demande plus de cohérence !
Il s’en est ensuite pris à la commission de discipline : «En même -, je ne suis pas content des décisions de la commission de discipline. Tous nos dirigeants sont sanctionnés, moi en premier. Contre Angers, j’ai dit « tu n’as pas le niveau, tu as trop de pression mon ami », calmement. Nous sommes les seuls à être sanctionnés, alors que j’entends d’autres dirigeants… Pourquoi ? Je ne l’accepte pas. Il faut que tout le monde sache exactement comment tu vas être arbitré, comment tu vas être sanctionné. Nous sommes la 14e équipe qui a commis le moins d’erreurs en Europe, mais celle qui a reçu le plus de cartons rouges… Il faut réfléchir plus largement. Il y a un an et demi, il y avait de la régularité tous les week-ends. Pour le moment, je ne comprends rien ! C’est un sujet que nous devons aborder. C’est pourquoi nous avons engagé Franck Schneider comme consultant. On le sait, dans l’esprit de tous les amoureux du football, l’arbitrage est toujours subjectif. Maintenant, c’est compliqué d’être arbitre, et j’en profite pour dire que les menaces ne devraient jamais arriver. C’est important.
Enfin, il a conclu : «Si je pensais que l’OM dérangeait, la seule solution serait de partir. Je ne trouve pas cela dérangeant. Mais nous provoquons beaucoup d’émotions, et nous en sommes fiers ! Nous sommes fiers d’être cette équipe rebelle, elle fait aussi partie de la ville. Mais si je considérais que nous étions traités de manière négative, je ne serais pas là car cela ne fait pas partie du principe d’égalité que le sport doit vous apporter. Nous condamnons fermement les moments où les choses ne sont pas cohérentes et injustes, même si cela ne veut pas dire que nous n’acceptons pas les erreurs. Les joueurs, les présidents, les entraîneurs font des erreurs, les arbitres aussi ! Ce que je condamne, c’est le manque de cohérence, le manque d’uniformité des sanctions, le manque d’humanité dans le dialogue. Je dis aussi quand c’est bon, à Nantes l’arbitre est allé parler normalement avec Fabrizio, je l’ai dit. L’arrogance par contre, la façon de parler sans écouter, d’être autoritaire, je ne suis pas d’accord… On pratique tous le même sport !“
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Pour résumer
Pablo Longoria, le président de l’Olympique de Marseille, n’a pas été tendre avec l’arbitrage. Interrogé sur de nombreux sujets ce mercredi en conférence de presse, Pablo Longoria a évoqué l’arbitrage. S’il reconnaît que le métier d’arbitre est probablement le plus difficile du monde du football, il regrette néanmoins un gros manque de cohérence dans les décisions.