De Zerbi, quand la sanction tombe

Très paternel dans la relation qu’il entretient avec ses joueurs, Roberto De Zerbi sait aussi se montrer dur lorsqu’il l’estime nécessaire. Passionné et investi, le coach italien se veut exigeant avec ses troupes – Quentin Merlin, il a raté son match le mois dernier contre Auxerre, peut en témoigner.

Faute sur l’un des trois buts inscrits ce jour-là par l’AJA au Vélodrome (1-3), le défenseur latéral gauche de l’OM avoue volontiers avoir manqué son coup. ” J’ai revu le match en rentrant à la maison, comme toujours, et j’ai passé une demi-heure au téléphone avec mon père à cause de ça. C’est la première fois que je m’arrête comme ça dans un match. Et honnêtement, ma seule envie était d’envoyer un message à notre groupe et de m’excuser auprès de mes coéquipiers et du staff, car c’était un manque de respect. Ce n’est pas parce que vous perdez un ballon que vous devez vous arrêter ou lever les bras, comme je l’ai fait. »

“Une fois mais pas deux…”

Dans un entretien à l’Agence France Presse, Quentin Merlin avoue avoir pris pour cela un coup dur de Roberto De Zerbi, sorti à la mi-- puis relégué sur le banc lors des deux sorties suivantes, contre Lens et Monaco. “ Nous en avons discuté avec le coach. Disons qu’il m’a un peu grondé… Je ne dois plus avoir cette réaction, c’est trahir son équipe. Donc c’est une fois mais pas deux », confesse l’ancien Nantais.

En conférence de presse vendredi, le stratège transalpin a évoqué le cas Merlin, et son duel avec Ulysse Garcia : « Quentin est plus technique, il est plus propre dans son jeu. Ulysse est plus généreux, plus attentif dans la phase défensive. Merlin peut devenir un acteur très important. Il a toutes les qualités pour mieux défendre. Garcia a commencé derrière dans la hiérarchie, mais aujourd’hui, il mérite vraiment de jouer. Cependant, Merlin reste un très bon joueur et, dans ma tête, il fait toujours partie des titulaires. »