l’ère post-Amorim tourne au cauchemar

l’ère post-Amorim tourne au cauchemar
l’ère post-Amorim tourne au cauchemar

Il ne vous manque qu’un seul être et tout est dépeuplé. Cette maxime empruntée à Lamartine résonne avec force lorsqu’on évoque la trajectoire du Sporting CP, désormais orphelin de son architecte Ruben Amorim. Depuis le départ du technicien portugais de 39 ans, désormais sur le banc de Manchester United, les Leões traversent une période plus que chaotique. Ainsi, en seulement quatre matches, l’équipe portugaise vient d’essuyer trois défaites, contre Arsenal, Santa Clara et Moreirense. Une spirale négative qui interroge sur l’avenir du club, privé de son stratège emblématique.

Le reste après cette annonce

Le SCP continue avec des déceptions

De retour au sommet du football portugais après deux décennies de disette, le Sporting CP peine à combler le vide laissé par Ruben Amorim. Loin des principes de jeu développés par le natif de Lisbonne – à savoir la rigueur défensive, le dynamisme offensif et l’apport de jeunes talents issus du centre de formation – l’actuel leader du championnat portugais brille désormais par son manque de cohésion, sa fragilité défensive et son inefficacité offensive. Symbole de cette chute libre, les trois défaites consécutives concédées par le SCP ces derniers jours. Surclassés 5-1 à domicile par Arsenal en Ligue des champions le 26 novembre, les coéquipiers de Viktor Gyökeres n’ont initialement jamais existé face aux Gunners.

Une première cauchemardesque pour João Pereira qui s’est malheureusement confirmée sur la scène nationale. Quelques jours plus tard, le Sporting sombrait en championnat face à Santa Clara, 5ème de Liga Portugal. Battus 1-0, les Leões n’ont jamais trouvé la solution pour déstabiliser un adversaire qui était largement à leur portée. Un début de crise renforcé après un nouveau revers concédé jeudi dernier face à Moreirense (1-2). Totalement désorganisée, que ce soit offensivement ou défensivement, et multipliant les erreurs individuelles, l’équipe portugaise a finalement confirmé tous ses problèmes actuels. Une série négative aujourd’hui provoquant l’impatience des supporters lisboètes…

Le reste après cette annonce

Le successeur de Ruben Amorim déjà sous le feu des critiques

Déjà frustrés par le départ brutal de Ruben Amorim, les habitués de l’Estádio José Alvalade XXI voient désormais la dynamique du club s’essouffler. Une dynamique inquiétante alors que João Pereira appelle à la patience pour mettre en œuvre ses idées. ” Ce que je peux promettre, c’est de donner le maximum et de travailler quotidiennement pour continuer à faire du Sporting un club gagnant, d’essayer de gagner plus souvent et de continuer à jouer du bon football comme tout le monde est habitué. », avait d’ailleurs assuré l’intéressé après la gifle reçue contre Arsenal. Leader du championnat, dixième de la phase de Ligue en C1 avec 10 points au compteur et toujours en course pour le top 8, le Sporting Portugal devra, de toute façon, vite réagir sinon la pression augmentera d’un point. entailler.

Dès lors et en attendant d’éventuels ajustements tactiques, voire quelques changements lors du prochain mercato hivernal, João Pereira pourra toujours compter sur son serial buteur : Viktor Gyökeres. Auteur de 25 buts et 4 passes décisives en 22 matches, l’international suédois (26 sélections, 15 buts) continue de tourmenter les défenses adverses. Mais pour combien de - ? Impressionnant devant le but, le natif de Stockholm est, aujourd’hui, l’un des joueurs les plus convoités de la planète football et son départ n’a jamais été autant évoqué. Une autre défaite possible qui pourrait alors compromettre encore davantage les ambitions nationales et européennes du Sporting, toujours à la recherche de la bonne recette pour construire une nouvelle ère et rugir à nouveau…

Pub. le 07/12/2024 15:02
– MISE À JOUR 12/07/2024 16:27

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Encore un renfort pour Horneland !
NEXT News from Thomas Meunier, surprise absence from LOSC – Stade Brestois