un joueur professionnel a 1 000 fois plus de risques de se blesser au travail qu’un salarié d’un secteur d’activité traditionnel, selon une étude

un joueur professionnel a 1 000 fois plus de risques de se blesser au travail qu’un salarié d’un secteur d’activité traditionnel, selon une étude
un joueur professionnel a 1 000 fois plus de risques de se blesser au travail qu’un salarié d’un secteur d’activité traditionnel, selon une étude
un joueur professionnel a 1 000 fois plus de risques de se blesser au travail qu’un salarié d’un secteur d’activité traditionnel, selon une étude

L’étude, commandée par le syndicat mondial des joueurs (FifPro), conclut que les joueurs souffrent, physiquement et mentalement, du rythme infernal des calendriers.

Publié le 23/11/2024 10:36

Temps de lecture : 1min

type="image/avif">>>>
L’attaquant argentin du club turc de Galatasaray Mauro Icardi est évacué sur civière après avoir été blessé lors d’un match de Ligue Europa, le 7 novembre 2024. Photo d’illustration. (OZAN KOSE / AFP)

Un rythme infernal ? Les matchs de championnat reprennent ce week-end du samedi 23 et dimanche 24 novembre, après deux semaines de trêve internationale. Des chercheurs de l’Université de Louvain (Belgique) ont mené une étude de six mois et estiment qu’il existe effectivement un problème de surcharge de travail pour les footballeurs de haut niveau.

Il y a d’abord ce chiffre : un footballeur a 1 000 fois plus de risques de se blesser au travail qu’un salarié d’un secteur d’activité traditionnel. Par exemple, les chercheurs ont dénombré 36 blessures en moyenne sur 1 000 heures de match.

Les chercheurs préconisent un minimum de 96 heures de récupération entre chaque match, soit un minimum de quatre jours, ce qui est souvent impossible pour les footballeurs internationaux qui doivent poursuivre leur championnat, les compétitions européennes et leurs sélections nationales.

Trop de risques pour leur corps, mais aussi pour leur esprit. Lode Godderis, l’un des co-auteurs de l’étude, évoque des symptômes dépressifs réguliers : « Les causes sont le stress lié au match, mais aussi un calendrier très irrégulier. Ils doivent souvent jouer le soir, alors que le corps est déjà en train de dormir. Ce sont plusieurs facteurs qui contribuent au risque de burn-out. “

Cette étude servira de preuve devant la Commission européenne par le syndicat des joueurs, contre la Fédération internationale de football et ses agendas trop chargés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV [Billet] Le Rabbin Nzingoula, à fleur de peau
NEXT Arthur à l’OM, ​​Longoria envoie sa première et dernière offre