« On sait que les Girondins seront représentés, ils ont des supporters locaux »

« On sait que les Girondins seront représentés, ils ont des supporters locaux »
« On sait que les Girondins seront représentés, ils ont des supporters locaux »

© Iconsport

Plus de 2 200 places vendues mardi soir pour le FC Bressuire, démontrant l’engouement pour ce septième tour de Coupe de . Sixième du groupe A de Régional 1, le club des Deux-Sèvres prépare l’arrivée des Girondins de Bordeaux. Son président, Stéphane Viault, a évoqué auprès de WebGirondins cette rencontre particulière pour lui.

WebGirondins : Quelle a été votre réaction suite à ce tirage au sort ?

Stéphane Viault : Nous sommes plutôt satisfaits du tirage au sort, puisque, déjà, nous recevons et recevons un monument au football français, voire international. Cela demande de l’organisation, car il y a tout un aspect sécuritaire à mettre en place avec les obligations fédérales. C’est très intéressant, mais aussi très énergivore, puisqu’il faut mobiliser beaucoup de monde, des bénévoles dans l’organisation, pour faire en sorte que l’on fasse une belle fête au club.

Cela représente environ combien de bénévoles ?

Nous aurons entre 100 et 150 bénévoles.

Le fait d’avoir obtenu un match nul plus tôt que les autres tours a-t-il facilité l’organisation ?

Je dirais oui et non. Non, car la validation du calendrier et le calendrier du match n’ont été validés que ce vendredi en fin d’après-midi par la préfecture. Considérant que l’accueil ou non des supporters girondins est une considération supplémentaire en termes de sécurité. Les autorités ont dû se pencher sur le sujet et donner des orientations.

Et en plus, nous aurons une forte retransmission puisque France diffusera le match en direct. Donc, sur tous ces aspects, il a fallu se mettre d’accord avec les autorités, avec les Girondins avec qui ça s’est très bien passé et pour que la Fédération valide le match. Ce sont de belles fêtes, de beaux moments, et évidemment, nous souhaitons accueillir tout le monde dans les meilleures conditions.

L’interdiction de voyager des supporters bordelais était-elle inévitable ?

Sur ce sujet, c’est la Fédération française et les autorités qui prennent la main. Nous suivons les conditions qui nous sont imposées à tous points de vue. Aujourd’hui, ce que j’espère, c’est qu’on fasse une grande fête au niveau des clubs, au niveau des stades et qu’il y ait un enthousiasme populaire. On sait que les Girondins seront représentés, on sait qu’ils ont des supporters locaux, on fait partie de la même région. Il s’agit avant tout d’organiser une grande fête du football.

« Je suis un fervent supporter des Girondins malgré la situation, qui aujourd’hui est un peu plus compliquée »

Personnellement, êtes-vous supporter des Girondins ?

Oui, j’ai vécu les années de Ligue 1, de Ligue des Champions, je suis allé à Chaban voir le Bayern, le Maccabi Haïfa et la Juventus de Turin, je suis un fervent supporter des Girondins malgré la situation, qui aujourd’hui, est un peu plus compliquée . Pourtant, aujourd’hui, mon club, c’est le FC Bressuire, mon club de cœur, mon club historique.

Pouvez-vous présenter votre club et votre effectif ?

Le FC Bressuire compte environ 540 licenciés avec une école de football et de formation reconnue dans notre championnat. Nous avons une section féminine qui représente une centaine de filles réparties entre jeunes et seniors. Et puis, nous avons notre équipe phare en R1.

« Pour nous, il a fallu rebondir face à un nouvel entraîneur arrivé, Samir Bakir »

Peut-on trouver un lien local avec le club parmi les joueurs ?

Oui, nous sommes dans une logique locale, régionale et de formation. Nous nous appuyons sur la formation de nos jeunes pour les intégrer dans nos équipes seniors ci-dessus. Certains ont eu des expériences dans des centres de formation. Nous sommes avant tout très ancrés régionalement avec une volonté d’intégrer nos jeunes dans nos équipes seniors.

Vous avez changé d’entraîneur en début de saison, quelles ont été les raisons de cette décision ?

On a fait un très long parcours la saison dernière qui s’est soldé par des barrages d’accession qui ne nous ont pas permis d’accéder au niveau supérieur.

Puis l’aventure a recommencé avec Julien (Chevalier). On sait très bien qu’il y avait des obligations, ça ne correspondait pas forcément au groupe de joueurs. Alors Julien a pris la décision de prendre du recul et de ne pas laisser cette situation se ternir encore davantage. Pour nous, il a fallu rebondir face à l’arrivée d’un nouveau sélectionneur, Samir Bakir.

« Bien sûr, une tête d’affiche comme Andy Carroll au stade Métayer de Bressuire, ça fait toujours plaisir »

La Coupe de France est-elle considérée comme un bonus ?

Oui, je pense que c’est un bonus. Il faut relativiser, nous sommes un club de R1. Nous n’avons pas les mêmes moyens que les Girondins. Nous voulons organiser une belle fête. Cela reste un match de coupe où il y aura un engouement populaire. Nous voulons bien paraître et faire une grande fête.

Quel type d’équipe attendez-vous ce dimanche ?

On se soucie de nous, après, on prendra ce qui est sur papier, on n’aura pas trop à choisir (rires). Bien sûr, une tête d’affiche comme Andy Carroll au stade Métayer de Bressuire, ça fait toujours plaisir. Je ne sais pas s’il sera là, mais bon, on s’occupera de nous.

Cet été, hormis les Girondins, les Chamois Niortais ont eux aussi connu une chute vertigineuse, y a-t-il eu un impact d’un point de vue local ?

Tout est impacté dans ces situations. Nous sommes tous mécontents de voir le football français dans cette situation. Nous avons à proximité dans notre championnat, les Chamois Niortais et les Girondins de Bordeaux, et même pas loin dans un autre championnat, le SO Cholet. C’est dommage de voir des équipes de ce niveau arriver dans une situation économique qui les oblige à repartir plus bas.

Nous avons besoin de grands clubs de ce type, car nous sommes un intermédiaire entre les petits clubs voisins, sans être péjoratifs, et les clubs professionnels, pour que nos jeunes puissent encore évoluer et grandir. Pour cela, il faut avoir des clubs importants, comme les Girondins ou les Chamois, à des niveaux supérieurs à ceux d’aujourd’hui.

Ce week-end avait lieu l’élection de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine, avez-vous une réaction suite à la victoire de François Grenet ?

J’ai envoyé un message à François Grenet pour l’inviter à ce grand rendez-vous de Coupe de France. Il peut avoir un emploi du temps très chargé à cet égard. Mais il est le bienvenu au Stade Métayer.

Nathan Hanini

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