Nous avons parlé hier (vendredi) avec le coach. Il m’a dit qu’il essayait de déclencher quelque chose en termes de confiance, et ça a été fait. La semaine dernière à Blois, j’ai vécu un match compliqué où je n’ai pas touché beaucoup de ballons. Je sais évaluer mes matchs donc je m’attendais à être remplaçant. J’essaie de répondre sur le terrain. Le travail de toute la semaine a porté ses fruits – j’ai marqué pas mal de buts à l’entraînement – et discuter avec l’entraîneur était une bonne chose. J’espère que cela va lancer ma saison en championnat et que je maintiendrai cette efficacité.
Pouvez-vous nous parler de votre deuxième but, ce tir dans la lucarne ?
C’est un objectif instinctif ! J’entre dans la loge, je vois Andy (Carroll) à côté de moi donc je sais qu’il n’y a personne au milieu. Alors l’idée me vient de faire l’hameçon, de frapper et de voir ce qui se passe. Il passe entre les jambes du défenseur et finit dans la lucarne supérieure. (sur sa célébration du doublé) J’ai senti ma main glisser un peu, donc j’ai ralenti, je ne devrais pas me blesser là-dessus (rires). En plus c’était au pied des Ultramarines, on a pu le fêter avec eux.
Comment expliquez-vous votre début de saison délicat ?
Physiquement, je n’étais pas prêt. D’ailleurs, je ne le suis toujours pas. Je n’avais pas joué depuis février. J’ai raté l’enchaînement des matches. L’équipe est nouvelle, on n’avait pas forcément les repères. J’ai un poste différent, d’habitude je joue à neuf, ici je suis un peu plus bas, j’ai plus de courses à faire. Après, c’est du travail. Cela se fait petit à petit.
Il n’y a donc pas qu’Andy Carroll qui marque des buts pour les Girondins…
Bien sûr. Nous disposons de nombreuses armes offensives. Chacun doit retrouver la confiance et tenter sa chance quand il le peut. C’était important de continuer notre série, il fallait gagner et montrer que nous avons l’équipe pour aller en haut du classement. Jouer les premiers rôles exigeait un résultat ce samedi soir.