Hugo Lloris toujours furieux après un cadeau de Daniel Levy

Hugo Lloris a quitté l’Europe il y a un an et demi après 15 ans entre Nice, l’OL et Tottenham. Mis au placard par les Spurs, malgré ses 11 saisons au club, dont 8 en tant que capitaine, le gardien avait fait sa peine et ses performances déclinaient irrémédiablement avec l’âge. Quelques mois plus tôt, il avait également pris sa retraite internationale. Aujourd’hui, il termine tranquillement sa carrière au Los Angeles FC en MLS, sans la pression médiatique qui l’a toujours entouré sur le vieux continent. A 37 ans, il en profite également pour sortir un nouveau livre intitulé Gagner mes Spurs qui comme son nom l’indique revient sur ses années à Tottenham. L’ancien international français (145 sélections) se souvient d’un épisode assez étonnant qu’il n’a toujours pas digéré.

La suite après cette annonce

Avant la finale de la Ligue des champions 2019 perdue contre Liverpool (2-0), Daniel Levy, le président du club, voulait faire plaisir à ses joueurs en leur offrant un cadeau mais il s’y est pris de manière maladroite. “Quatre jours avant la finale, Daniel Levy nous a tous réunis pour nous annoncer qu’avec le soutien d’un sponsor, nous recevrions chacun une montre d’aviateur de luxe de la part du club.commence Lloris. Au début, nous étions ravis de voir les élégantes boîtes. Puis nous les avons ouverts et avons découvert qu’il avait fait graver au dos de chaque montre le nom du joueur et la mention « Finaliste de la Ligue des Champions 2019 ». “Finaliste”il a insisté même si la finale n’avait pas été jouée. Qui fait une chose pareille dans un moment comme celui-ci ? Je ne m’en suis toujours pas remis et je ne suis pas le seul. Si nous avions gagné, il n’aurait pas demandé que le dos des montres soit gravé « Winner ». J’ai beaucoup de respect et d’estime pour cet homme et pour tout ce qu’il a fait pour le club en tant que président – ​​j’ai appris à le connaître – mais il y a des choses qui ne l’intéressent pas entièrement. mais pas sensible. Aussi belle que soit cette montre, je ne l’ai jamais portée. J’aurais préféré qu’il n’y ait pas d’inscription. Avec une gravure pareille, Levy n’aurait pas pu être surpris si nous étions menés 1-0 après quelques minutes : c’était écrit…»