Dennis Appiah et Olivier Dall’Oglio se sont présentés en conférence de presse. L’occasion d’aborder la situation de Yunis Abdelhamid. Transcription.
Dennis Appiah (ASSE) : “Yunis Abdelhamid est forcément touché. Il n’était pas habitué à ce genre de situation, car avant, tout se passait plutôt bien pour lui. C’est difficile pour n’importe quel footballeur. Quant à moi, j’essaie de le soutenir. Personne n’aime voir un coéquipier en difficulté, mais cela arrive dans une carrière. Je sais que Yunis a la capacité de surmonter ça. Il ne va pas abandonner : c’est un travailleur acharné, il travaille sans relâche, sans se cacher. Le moins que nous puissions faire est de l’aider et de le soutenir. Je suis convaincu que, tôt ou tard, il retrouvera son meilleur niveau et saura nous apporter tout ce qu’il a déjà montré, notamment à Reims.
Yunis (Abdelhamid) vient d’un club où il est resté huit ans, où il savait comment tout fonctionnait. En venant ici, il fait face à des attentes élevées, d’autant plus qu’il est l’un des transferts les plus médiatisés. Dans une équipe aussi jeune, c’est parfois lui qui reçoit les critiques quand il y a des difficultés. Cependant, d’autres joueurs prennent aussi leurs responsabilités, mais on remarque davantage Yunis avec son expérience de 400-500 matches en Ligue 1. Au sein du groupe, on fait tout pour le soutenir et l’aider, jusque dans les décisions de leadership. Nous ne l’abandonnons pas ; Nous sommes solidaires et je suis convaincu qu’il réussira à nous aider cette saison.
ODO ne lâchera pas Abdelhamid
Olivier Dall’Oglio (ASSE) : « Après la défaite à Angers, il y a de la frustration. La journée d’après est difficile, mais il faut vite se concentrer sur l’avenir. Nous avons beaucoup discuté avec les joueurs pour identifier les points à améliorer, notamment les fautes individuelles récurrentes. Cela demande du travail, du questionnement et de la communication. Le championnat de Ligue 1 est plus exigeant que la Ligue 2, et il faut corriger nos erreurs pour progresser.
C’est difficile pour notre capitaine. Il n’était pas de la meilleure humeur. En tant que leader, Yunis ressent une forte responsabilité envers le groupe. Il se mêle de tout, ce qui est lourd à gérer et peut parfois gêner ses performances sur le terrain. Il ne triche pas. Mais il reste professionnel et motivé, un exemple pour une équipe encore inexpérimentée. On a besoin de lui, surtout avec ce profil de joueur au caractère affirmé. Bien que touché, il garde la tête haute et nous sommes convaincus qu’il sera un atout précieux pour l’équipe. Il n’y a que quelques sifflets vers lui. Y compris de nombreux adeptes. Nous n’allons pas faire un chapitre là-dessus. »