Ce samedi, le LOSC a battu le Toulouse FC (2-1) au terme d’une seconde période époustouflante où les remplaçants ont été d’une importance capitale. Mitchel Bakker, notamment, s’est fait remarquer auprès de la presse.
Il faisait chaud, très chaud pour les Dogues, menés d’un pion à la pause lors de leur duel avec le Toulouse FC. Il fallait alors compter sur les entrants pour que la dynamique s’inverse et qu’ils prennent le dessus. Angel Gomes parvient d’abord à égaliser (57e), profitant du bon travail d’Osame Sahraoui pour faire mouche, lorsque Mitchel Bakker lance parfaitement en profondeur pour donner l’avantage au LOSC (72e). Le Néerlandais, qui venait d’entrer en jeu, avait été servi par Ayyoub Bouaddi, apparu sur le terrain dès le retour des vestiaires. Au coup de sifflet final (2-1), Bafodé Diakité a souligné l’importance du banc et des joueurs qui le composent : « Quand on voit le nouveau format de la Ligue des Champions, ça demande beaucoup, beaucoup d’énergie. Le coach essaie de concerner tout le monde. Ce sera dur et il faudra que tout le monde soit présent, ceux qui jouent peut-être moins compteront aussi. Ceux qui sont entrés ont bien fait, il faut que tout le monde continue comme ça. Le coach s’assure que tout le monde pousse dans la même direction”commença-t-il.
Passé par le Paris Saint-Germain, Mitchel Bakker était resté timide jusqu’à présent, avant d’ouvrir son compte sous les couleurs lilloises, ses nouvelles couleurs. L’ancien Parisien est bien intégré au vestiaire : « Quand on est performant, ça nous met toujours dans une bonne dynamique. Il se sentait déjà bien dans le vestiaire. Il discute beaucoup avec Thomas (Meunier), qui a pu le mettre dans le wagon avec nous. Le Flamand, ce n’est pas mon truc (rires), mais on essaie de discuter avec lui le plus possible » a confirmé Bafodé Diakité, quand Rémy Cabella a également eu quelques mots pour son nouveau coéquipier. C’est sûr, Mitch est bien intégré.
La réalisation inscrite par le Néerlandais a mis du temps à s’inscrire au tableau d’affichage, la faute à un potentiel hors-jeu. La VAR a alors pris son temps pour clarifier la situation et finalement attribuer ce pion aux Dogues. Sur le terrain, l’ancien toulousain se régale, même lorsqu’il doit attendre plusieurs minutes : « On espérait qu’il y avait un but, mais c’était un peu long. On se demandait ce qui se passait. Au final, quand cela prend du temps, cela ajoute du suspense et rend la joie encore plus intense par la suite. Plus c’est long, mieux c’est ? C’est exactement ça, oui »conclut-il en éclatant de rire.
