« Si on veut progresser, il faut savoir écouter. »

Comment transmettez-vous votre expérience ?
La personne doit écouter. Au Stade Rennais, on croise des joueurs intelligents qui le sont. Le bon côté c’est de voir le résultat après avoir donné quelques conseils. En général, les jeunes se rendent compte qu’avec un meilleur positionnement, il est plus facile de récupérer les ballons. Les mots, lorsqu’ils deviennent conseils, peuvent avoir un certain poids. A l’inverse, j’aime partager avec Steve dont l’expérience est énorme. Si on veut progresser, il faut savoir écouter.

Vous avez toujours été en compétition depuis votre arrivée, mais votre temps de jeu a toujours été important. Est-ce que ça vous stimule ?
Je suis un compétiteur, je n’aime pas être sur le banc. Je veux jouer et je fais ce qu’il faut pour pouvoir jouer. Un club comme le Stade Rennais a toujours eu de bons joueurs, il faut donc faire ce qu’il faut pour être titulaire. Quand on est bon, il n’y a aucune raison d’être remis en question. Il faut être le meilleur mais la compétition doit être saine, il faut penser au bien de l’équipe.

Avec le recul, seriez-vous le même joueur sans ce passage d’un an en Allemagne ?
C’était exceptionnel et enrichissant. Je voulais y rester mais l’opportunité de rejoindre un bon club français s’est présentée. J’ai sauté sur l’occasion mais ce n’était pas l’envie initiale. Cela m’a valorisé en tant que joueur car cette année avec Fribourg c’était très bien, c’était une très bonne expérience. Comme je l’ai dit, je me base sur le ressenti, il était très bon avec le Stade Rennais et c’est pour ça que je suis revenu en France.

© Stade Rennais FC / Ouest Médias

Quels sont vos sentiments actuels ?
Aujourd’hui, je joue. Tant que c’est comme ça, c’est bien (rires).

Votre rôle en tant qu’environnement a-t-il changé au fil du temps ?
Les systèmes et les structures changent. Le poste évolue, je joue en sentinelle, ou avec un autre flat 6, ou un peu plus haut dans un 8, il faut s’adapter. Depuis mes débuts, il y a eu une évolution. Aujourd’hui, le 6 est un 10 back, il joue davantage le jeu. A l’époque le 6 se limitait à récupérer les ballons, maintenant, il faut récupérer, redémarrer, un peu partout…

Avec un rôle de prise de température, et de baromètre, pour donner le ton…
Oui, les milieux de terrain dictent souvent le tempo, entre jouer vite, choisir entre les temps de possession ou de récupération. Un bon pressing de la part d’un milieu de terrain peut aussi conditionner le jeu.

Quelles sont vos références pour ce poste ?
Steven Gerrard et Frank Lampard m’ont inspiré. Celui qui a joué un rôle dans ma progression, c’est Bryan Bergougnoux. C’était le grand frère qui donnait beaucoup de conseils. Quand je suis arrivé à Angers, Thomas Mangani m’a aussi beaucoup apporté. Deux joueurs pour moi qui étaient sous-estimés.

Quel est votre meilleur match à Rennes ?
Je choisirais Milan à domicile la saison dernière, un match de haut niveau où il y a eu une grande débauche d’énergie.

Quand savez-vous que le match sera bon ?
C’est collectif. On peut rater sa première passe mais si l’équipe est dedans, on peut se recentrer très facilement.

 
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