Cette soirée était déjà historique pour le Stade Brestois. Qualifié pour la première fois de son histoire en Ligue des champions (et même en Coupe d’Europe), le club breton recevait le Sturm Graz avec la ferme intention de faire bon. Pas du tout impressionnés par la petite musique d’ouverture, ni par l’enjeu ou les cris des 16 000 spectateurs, et même par la légère blessure de dernière minute de Del Castillo, les hommes d’Éric Roy démarraient fort. Il y avait cette première situation chaude (5e), un tir de Magnetti (6e) et Fernandes (16e). Malgré la sortie précoce de Wüthrich sur blessure (7e), les Autrichiens avaient du répondant en contre (13e, 17e). Ils finissaient tout de même par craquer sur ce ballon mal renvoyé par la défense. Rôdant devant la surface, Magnetti en profitait pour contrôler et adresser une demi-volée parfaite (1-0, 23e). Cette ouverture du score avait le don de rendre Brestois très offensif, trop même.
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Alors qu’ils avaient déjà été avertis en début de match, une nouvelle contre-attaque les a piégés juste avant la pause et a permis l’égalisation avec ce but contre son camp d’Edmilson (1-1, 45e+1). Ce coup derrière la tête n’a pas freiné les ambitions du SB29. Les Ty’Zefs ont rapidement recommencé à avancer. Chardonnet s’est même montré dangereux de la tête (49e) et c’est dans les airs que Brest a repris l’avantage. Ajorque a dévié le long ballon de Lala, pour Sima, qui s’est appuyé sur son vis-à-vis pour toucher la cible d’une frappe en pivot (2-1, 56e). Restait à tenir, ce que Brest a très bien fait, toujours porté par cette envie d’aller de l’avant, et rassuré par un Bizot vigilant (73e, 78e). Le club breton est même passé tout près de la percée par Doumbia (86e), Martin (89e) et Ajorque (90e+4), aidé par des Autrichiens réduits à dix et le deuxième jaune de Lavallée (88e). Pour leur première continentale, les Finistériens s’imposent 2-1 et reviennent dans la cité du Ponant déjà auréolés d’un premier exploit.
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Arsenal déçoit face à l’Atalanta
Côté italien, on a eu droit à un choc de haut de tableau entre le vainqueur de la dernière Ligue Europa, l’Atalanta, et Arsenal, quart de finaliste de la dernière édition. On s’attendait donc à un match animé entre deux équipes joueuses. Rapidement, Bukayo Saka s’est mis en ordre de match, mais sa frappe enroulée du gauche a été contrée (3e). Dans la foulée, Kai Havertz a également vu sa frappe manquer le cadre (5e). Meilleur dans ce début de match, Arsenal est passé tout près de trouver la faille sur un bon coup franc de Bukayo Saka repoussé par Marco Carnesecchi. Thomas Partey a bien suivi, mais le gardien est de nouveau intervenu (13e). Un premier quart d’heure en faveur des Gunners qui allaient ensuite devenir trop stéréotypés. Incapable de trouver de bonnes brèches, le club anglais n’a plus été en mesure de se procurer des occasions et c’est sur un score de parité et de zéro but que les deux équipes ont conclu ce premier acte.
Au retour des vestiaires, la Dea a surpris tout le monde lorsque Thomas Partey a été contraint à une faute dans sa surface par Ederson (48e). S’en est suivi un penalty de Matteo Retegui, mais sa frappe vers la gauche du but a été repoussée par David Raya. L’attaquant italien a suivi, mais sa tête a été à nouveau repoussée par le gardien adverse (51e). L’Atalanta a poussé face à une équipe d’Arsenal qui reculait et Juan Cuadrado est passé tout près de marquer dans le but anglais (67e). Le Colombien a eu une nouvelle occasion, mais a encore manqué le cadre (74e). Gabriel Martinelli a répondu pour des Gunners peu dangereux (75e). En fin de match, Ademola Lookman semblait se diriger vers le but, mais a buté sur un bon William Saliba (87e). Finalement, l’Atalanta et Arsenal se sont séparés sur un match nul 0-0.
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L’Atlético répond à Leipzig
Enfin, le dernier match de la soirée offrait un duel intéressant entre l’Atlético de Madrid et le RB Leipzig, deux prétendants au top 8. Alors que les Colchoneros prenaient le contrôle du jeu à domicile, les Saxons frappaient d’entrée. Sur une contre-attaque, Loïs Openda était lancé sur la droite et sa frappe était repoussée par Jan Oblak. Benjamin Sesko suivait et concluait de la tête dans le but grand ouvert (1-0, 4e). La réponse arrivait sur un corner botté sur la gauche par l’Atlético. Au premier poteau, Julian Alvarez tentait une frappe astucieuse qui manquait d’attraper la lucarne gauche (14e). Servi sur la gauche de la surface par Rodrigo De Paul, Julian Alvarez passait ensuite devant le but pour Angel Correa, mais Castello Lukeba suivait et intervenait. S’ensuivait un cafouillage et Antoine Griezmann était tout proche de marquer (15e).
Les Colchoneros montaient en puissance et sur un corner côté droit, Angel Correa trouvait le poteau droit (26e). Finalement, les efforts espagnols étaient récompensés et Antoine Grizmann reprenait idéalement de volée un centre de Marcos Llorente venu de la droite (1-1, 28e). Suite à cette réalisation, le rythme baissait peu à peu et finalement les deux équipes rentraient aux vestiaires à 1-1. Après la pause, le rythme était beaucoup moins intense et les deux équipes se neutralisaient. En fin de match, Antoine Griezmann pensait avoir une bonne occasion, mais sa tête était repoussée par Peter Gulacsi et était hors-jeu (78e). Une première mi-temps animée, une seconde plus terne et finalement, Antoine Griezmann se transformait en héros en adressant un centre gagnant sur la tête de José Maria Giménez (2-1, 90e).
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Les résultats de la soirée
Stade Brestois 29 (France) 2-1 Sturm Graz (Autriche) : Hugo Magnetti (23e) et Abdellah Sima (56e) pour Brest ; Edimilson Fernandes (CSC, 45e +1) pour Sturm Graz
AS Monaco (France) 2-1 FC Barcelone (Espagne) : Maghnes Akliouche (17e) et George Ilenikhena (72e) pour Monaco ; Lamine Yamal (28e) pour le FC Barcelone
Atalanta (Italie) 0-0 Arsenal (Angleterre)
Atlético Madrid (Espagne) 2-1 RB Leipzig (Allemagne) : Antoine Grizmann (28e) et José Maria Giménez (90e) pour l’Atlético ; Benjamin Sesko (4e) pour Leipzig
Pub. le 19/09/2024 22:57
Mis à jour le 20/09/2024 02:40
