L’abonnement au service du géant américain a augmenté de près de 100% depuis son arrivée en Belgique en 2020 : le prix a été fixé à 6,99 euros par mois ou 69,90 euros par an, contre 13,99 euros ou 139,90 euros par an désormais. pour les mêmes options.
Disney propose désormais une nouvelle option plus légère, fixée à 9,99 euros par mois, mais proposant deux écrans simultanés (contre quatre avec l’option la plus chère) et une qualité d’image limitée.
Cela place Disney+ parmi les plateformes de streaming les plus chères du marché en Belgique. Prime Video est actuellement le service le moins cher, à 2,99 euros par mois ou 25 euros par an, proposant jusqu’à trois écrans simultanés.
Apple TV+ est quant à elle fixée à 9,99 euros par mois (jusqu’à six écrans), soit le même prix que l’abonnement de base Netflix (pour un seul écran). Pour une meilleure qualité d’image ou davantage d’écrans simultanés, les clients Netflix doivent payer jusqu’à 19,99 euros par mois.
Enfin, HBO Max, dernier arrivé sur le marché belge cet été, propose une formule premium à 13,99 euros par mois ou 139 euros par an (pour quatre écrans), ou une formule de base (avec publicités et deux écrans) à 5,99. euros par mois ou 59,90 euros par an.
Des règles plus strictes pour les pneus lors du contrôle technique en Flandre
Des règles plus strictes autour du contrôle de l’usure des pneumatiques seront mises en place à partir du 1er décembre lors du contrôle technique des véhicules automobiles en Flandre. Ces mesures concerneront à la fois l’usure des pneumatiques et la vitesse maximale à laquelle les véhicules peuvent rouler avec ces pneumatiques.
Sur les pneus actuels, un indicateur d’usure, représenté par un cube situé dans la rainure principale, indique quand un pneu doit être remplacé. Si ce cube affleure le haut de la bande de roulement, la voiture sera rejetée avec un carton rouge valable 15 jours. Le véhicule peut être conduit pendant cette période, mais le défaut doit être corrigé et le véhicule doit être à nouveau inspecté au plus tard deux mois après le refus.
Si la bande de roulement est en dessous de l’indicateur d’usure, indiquant que la profondeur de la rainure du pneu est inférieure à 1,6 millimètres, la voiture recevra un carton rouge avec interdiction de conduire jusqu’à ce que le pneu soit corrigé. problème. En cas d’interdiction de circuler, le conducteur n’est autorisé à emprunter que le trajet le plus court entre le centre de contrôle, le lieu de réparation et son domicile.
Les nouvelles règles indiquent également que l’indice de vitesse des pneus sera fixé à un maximum de 160 km/h, même si le véhicule peut rouler à une vitesse plus élevée. L’indice de vitesse détermine la vitesse maximale autorisée pour un véhicule équipé de ces pneumatiques. Jusqu’à aujourd’hui, l’indice de vitesse des pneus devait toujours être égal à la vitesse maximale du véhicule, telle que mentionnée sur le certificat de conformité.
Enfin, un marquage électronique indiquant si le pneumatique est conforme aux normes de sécurité européennes sera obligatoire pour tous les véhicules immatriculés pour la première fois après le 1er janvier 2004.
La réforme des taxis en Wallonie introduit un nouveau cadre juridique pour les taxis urbains
La réforme du secteur des taxis votée par le Parlement wallon en septembre 2023 entrera en vigueur le 1er décembre. Cette réforme immatricule les services de taxi, qu’il s’agisse de taxis de gare (utilisant un taximètre ou autre équipement agréé) ou de taxis de rue (utilisant exclusivement un service d’intermédiation électronique). , comme les services d’Uber). , Bolt, Heetch…), dans un nouveau cadre juridique.
Concrètement, trois catégories de transports payants apparaîtront : les transports spéciaux, regroupant les véhicules légers avec chauffeurs et les taxis collectifs ; les taxis en gare utilisant un taximètre ; et les taxis de rue, fonctionnant avec une application.
Les véhicules doivent avoir moins de sept ans et le permis d’exploitation durera au maximum sept ans, en fonction de la limite d’âge du véhicule atteinte sept ans après la date de première immatriculation. Les services d’intermédiation électronique (comme Uber, Bolt, Heetch, etc.) doivent également disposer d’une licence, valable cinq ans et renouvelable.
Selon la réforme, le nombre de taxis de gare et de taxis de rue sera limité pour chaque catégorie à un véhicule pour 1 500 habitants de la commune (contre un pour 2 500 habitants pour l’ensemble des taxis auparavant). Une dérogation est prévue pour les taxis équipés pour le transport de personnes à mobilité réduite.
Des prix minimum sont fixés par le gouvernement wallon. Ils varient selon la réservation via un service d’intermédiation électronique de transport ou non, selon le kilométrage, les frais d’attente mais aussi selon qu’un trajet s’effectue ou non de nuit.
Enfin, pour accroître la sécurité des clients, le certificat de capacité, reprenant l’identité complète du conducteur, son expérience, le nom de l’opérateur, etc., doit être affiché visiblement à bord de chaque véhicule. Un système de gestion des réclamations sera également mis en place par la Région.
Le brevet d’animateur FWB également reconnu en France
A partir du 1er décembre, le certificat « animateur de centre de vacances » agréé par la Fédération Wallonie-Bruxelles sera également reconnu en France. C’est déjà le cas dans l’autre sens depuis plusieurs années : le certificat français BAFA (pour « brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur ») est reconnu en FWB comme équivalent au « BACV » belge.
Désormais, la reconnaissance est mutuelle et doit faciliter la mobilité des facilitateurs des deux côtés de la frontière.
En FWB, 27 organismes agréés proposent des formations d’animateur, à partir de 16 ans. Le certificat permet d’encadrer des enfants et des jeunes dans des centres de vacances, des écoles de devoirs ou des activités périscolaires.
Les travailleuses du sexe désormais protégées par un contrat de travail
À compter du 1er décembre 2024, les hommes et les femmes qui travaillent dans la prostitution pourront exercer leurs services dans le cadre d’un contrat de travail, à l’instar de tout autre travailleur, a indiqué le cabinet du ministre fédéral du Travail, Pierre-Yves Dermagne, à l’origine de ce progrès.
Cette nouvelle loi sur le statut des travailleuses du sexe (TDS), adoptée le 3 mai, accorde désormais un statut social aux prostituées qui évoluaient jusqu’ici dans une zone grise où leur travail était toléré sans être reconnu.
Concrètement, le contrat de travail garantira une couverture sociale et le respect des règles relatives notamment à la durée du temps de travail ou à la rémunération. La nouvelle loi garantira également à ces travailleurs une protection contre les risques sur leur lieu de travail.
Ces travailleurs auront également le droit de refuser des clients et des actes sexuels sans que cela puisse constituer un motif de licenciement, tandis qu’ils pourront interrompre ou arrêter l’activité à tout moment. Ils auront également la possibilité d’imposer leurs propres conditions à l’activité ou à l’acte sexuel.
La nouvelle loi précise que la travailleuse du sexe peut démissionner sans préavis ni indemnité.
L’employeur, quant à lui, sera tenu de garantir la disponibilité permanente d’une personne de confiance, quel que soit le nombre de travailleurs qu’il emploie. Il sera également chargé d’équiper les salles où s’effectue le travail du sexe d’un bouton d’urgence.
Le proxénétisme reste interdit. Si un employeur fait appel à des travailleuses du sexe en dehors du cadre légal établi, il pourra donc être poursuivi.
La nouvelle loi est le résultat de deux années de travail, élaboré par les cabinets du Travail, des Affaires sociales et de la Justice, en consultation avec les associations locales.