le à cinq pour rassembler les générations autour d’une passion

le à cinq pour rassembler les générations autour d’une passion
le rugby à cinq pour rassembler les générations autour d’une passion

Un premier tournoi

« C’est convivial, ça rassemble des gens de tous horizons. Nous avons des anciens joueurs qui s’étaient arrêtés par peur des blessures, des gens qui découvrent ce sport, des jeunes qui reprennent la pratique, et aussi des filles car nous n’avons pour l’instant qu’une section cadets à Orthez », explique Olwen Favereaux. C’est avec la secrétaire du club, Catherine Magne-Prax, qu’ils ont eu l’idée de monter cette équipe : « On avait des gens qui étaient dans l’écosystème du club mais qui n’osaient pas forcément se lancer dans une équipe avec de la compétition. Là, on a le côté convivial, on est entre 15 et 20 à l’entraînement les lundis et jeudis à 19 heures. Les gens font connaissance, c’est sympa. »

L’équipe Orthézienne a participé à un premier tournoi, à Saint-Palais, début décembre. « Il y avait un vrai mélange puisque nous jouions avec Anglet qui a une équipe depuis 10 ans et Mauléon qui joue depuis environ un an. Le comité départemental du souhaite développer cette pratique qui a bien pris son envol dans des régions moins tournées vers le rugby que la nôtre. L’objectif est de créer un championnat dans le département pour pouvoir ensuite accéder aux championnats de », sourit Olwen Favereaux, qui espère également accueillir un tournoi à Orthez en mars.

Intergénérationnel

Parmi les fans, Cédric, 46 ans, vient avec ses deux fils de 16 ans : « À mon âge, on se pose des questions sur le physique. J’ai déjà exercé en région parisienne, et j’étais souvent blessé donc je cherchais quelque chose de plus axé sur le loisir. Mes fils ont suivi et leurs amis commencent à nous rejoindre donc c’est vraiment sympa ! »

A 17 ans, Maïtena est l’une des plus jeunes de l’équipe : « Je joue au rugby à 10 avec les cadets mais cela me permet de jouer avec mon père. C’est un complément au rugby à 10 car on est sur l’évitement, on n’a pas besoin d’aller chercher le tacle. C’est plus relaxant, plus ludique, plus cardio aussi. » Eric, son père de 52 ans, apprécie aussi les moments passés avec sa fille : « Quand elle a commencé le rugby il y a 5 ans, je me suis dit que c’était dommage qu’il n’y ait pas de section à 5 pour que moi aussi je puisse ramasse-la et joue avec elle. Évidemment, dès le début de la section, nous nous sommes lancés ! Cela permet de s’y remettre, ce qui est bien. »

D’autres jouent également au rugby. C’est le cas d’Olwen Favereaux, qui évolue à Hagetmau. Mais aussi de Julie, dans la même équipe : « Avant je jouais à 7 et j’hésitais à recommencer. La section 5 personnes permet de faire du cardio, sans plaquage, donc c’est parfait ! Alors, j’ai aussi suivi Olwen à Hagetmau donc j’ai les deux maintenant », sourit-elle. Car finalement, le rugby se partage.


Le Rugby 5, une pratique loisir et intergénérationnelle.

DR USO rugby


A 5 sur un terrain, le travail d’équipe est primordial.

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