. Florian Baquey, un pilier respecté parmi les espoirs de l’UBB

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Rugby. Florian Baquey, un pilier respecté parmi les espoirs de l’UBB

Formé à Mérignac, club dans lequel évoluait son père Benoit, comme centre de troisième ligne, Florian Baquey a dû forcer sa nature pour monter en première ligne dès son arrivée au CABBG : « Les entraîneurs m’ont fait comprendre que ce poste était plus adapté pour mes qualités naturelles. C’était un peu dur au début. J’avais l’habitude de porter le ballon et de couvrir le terrain. La mêlée, par exemple, ne signifiait vraiment rien pour moi.

Le colosse de 1,88 m et 115 kg a vite appris les ficelles du métier et évolue depuis deux ans parmi les espoirs de l’UBB. Le co-entraîneur Richard Darrambide dresse un portrait flatteur : « C’est un bon travailleur sur tous les fondamentaux. Il fait toujours des extras pour performer à son poste. C’est un bon gars et un leader populaire dans le groupe. A lui d’oser offensivement pour franchir une dernière étape pour devenir pro. Ce n’est pas loin de là ! »

« Les places sont chères »

Florian Baquey excelle dans le petit périmètre et l’affrontement frontal propre à son poste. « J’aime par-dessus tout la dimension mentale de la mêlée. C’est un match dans un match collectif. Avant chaque mêlée, je rentre dans ma bulle. Tout ce qui compte alors, c’est l’envie de prendre le dessus sur mon homologue, tout en restant connecté avec mes partenaires. Le reste encore pour lui un moyen de partager des moments forts avec ses amis. Mais l’étudiant de deuxième année de BTS bâtiment se donne les moyens de devenir rugbyman professionnel, si possible à l’UBB.

« Après le rugby, j’aimerais devenir pilote d’usine. Le déclic a eu lieu lorsque, après une tempête de grêle, j’ai aidé à réparer des maisons dans le Médoc. J’aime quand les choses ont du sens. Dans l’immédiat, je souhaite progresser avec l’espoir d’essayer de rejoindre l’équipe première plus tard. L’UBB est mon club depuis que je suis petit. Mais les places sont chères ! J’espère rester dans le Sud-Ouest, sauf à Toulouse bien sûr », poursuit-il en riant.

Egalement calme et sympathique dans la vie, il se transforme d’emblée en un guerrier plutôt redoutable. Ses partenaires ne le comparent pas pour rien au pilier irlandais Andrew Porter. « Mes amis disent que je deviens stupide sur le terrain. J’ai appris à tempérer mon enthousiasme, mais c’est vrai que j’adore les piliers anglais ou irlandais. Avec eux, il se passe toujours quelque chose.

Le match

Agen (10e/6 pts) – Bordeaux-Bègles (3e/22 pts), ce samedi à 15h


Rugby

 
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