Ntamack, Penaud, Roumat, Yachvili, Skrela… quand le maillot du XV de se transmet de père en fils

Ntamack, Penaud, Roumat, Yachvili, Skrela… quand le maillot du XV de se transmet de père en fils
Ntamack, Penaud, Roumat, Yachvili, Skrela… quand le maillot du XV de France se transmet de père en fils

Mon père, ce héros. Nombreux sont les petits garçons qui idolâtraient leur père, rêvaient d’imiter ses exploits. En équipe de de rugby, ils sont seize à y parvenir. Quatre évoluent également en équipe de France actuelle : Romain Ntamack, Damian Penaud, Hugo Auradou et Alexandre Roumat. Ce dernier sera également sur la feuille de match pour affronter l’Argentine ce vendredi soir, sous l’oeil bienveillant de son père, Olivier.

“Je n’ai jamais eu besoin de prouver quoi que ce soit ni de devoir faire mieux que la légende qu’il était”, assure-t-il toutefois, réfutant toute pression. Avoir ce nom a été un atout et non un handicap. » Avec 62 sélections entre 1989 et 1996 et une victoire au Tournoi des Cinq Nations en 1993, Olivier Roumat fait en effet partie des illustres internationaux français, au même titre qu’Émile Ntamack (46 sélections entre 1994 et 2000), David Auradou (41 sélections entre 1999 et 2004) et Alain Penaud (32 sélections entre 1992 et 2000).

Mais les deux deuxième ligne, le centre et la demi-ouverture ne sont pas les seuls à avoir inspiré leur progéniture. Le record de sélections conjointes revient à Michel et Dimitri Yachvili, avec 108 sélections au total. Talonneur de formation, le père a notamment remporté le premier Grand Chelem de l’histoire du XV de France en 1968, avant d’être imité à deux reprises par son fils cadet, tandis que l’aîné, Grégoire, était un international géorgien. Quand ils te disent que c’est dans le sang…

Elissalde, Dourthe, Delaigue, Camberabero… la liste est longue

Parmi les histoires familiales récentes, on note également le duo Éric et Hugo Bonneval (18 et 11 sélections), auquel aurait pu s’ajouter Arthur, international chez les moins de 20 ans et en rugby à 7 mais qui n’a jamais été sélectionné à XV. Alexandre Dumoulin est également le fils d’un ancien international : Marc Cécillon. Cependant, ils ne se sont jamais rencontrés, car le centre a été élevé par sa mère et son beau-père.

Jacques et Aurélien Rougerie, Jean-Claude et David Skrela, Jean-Pierre et Jean-Baptiste Elissalde, Gilles et Yann Delaigue, ainsi que Claude et Richard Dourthe ont également tous eu la chance de porter le maillot de l’équipe de France. Cependant, leurs pères Rougerie et Delaigue n’ont eu respectivement qu’une et deux sélections. Si l’on remonte dans l’histoire du XV de France, on retrouve également Guy et Didier Camberabero, Elie et Michel Pebeyre, Lucien et Jacques Serin, ainsi qu’Henri et André Haget.

Si ces seize liens de filiation sont les seuls dans l’équipe de France, il en existe bien d’autres dans l’histoire du rugby français. Joshua Brennan, appelé pour la première fois avec les Bleus lors de la tournée d’automne, est par exemple le fils de l’ancien international irlandais Trevor Brennan, tandis que le père d’Arthur Retière, qui compte une sélection, était entraîneur adjoint du XV de La France aux côtés de Marc Lièvremont.

Les frères Romain et Sébastien Taofifenua sont les fils de Willy Taofifenua, ancien joueur français des Barbares, tandis que Louis Carbonel et Matthis Lebel ont également eu des pères rugbymen. La tradition est donc longue et devrait perdurer. Le prochain sur la liste est peut-être Léo Carbonneau (20 ans), demi de mêlée originaire de Brive et fils de Philippe Carbonneau (32 sélections). Avec pourquoi pas, dans les années à venir, plusieurs petits Antoine Dupont ?

 
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