Au sein du XV de France, l’étudiant Louis Bielle-Biarrey est du genre à sécher les cours. Invité surprise de la liste des Bleus sélectionnés pour la Coupe du Monde de rugby 2023, l’ailier au casque rouge a impressionné tout au long de la compétition, au point de la terminer titulaire. Un an après la grand-messe de l’Ovalie, le joueur de 21 ans sera aligné d’entrée, samedi 16 novembre, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), face à la Nouvelle-Zélande. .
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L’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB), qui n’était pas sur la feuille de match pour le duel contre les All Blacks, en ouverture de la Coupe du monde, profitera donc du deuxième rendez-vous de la tournée d’automne pour découvrir le goût de ces confrontations très particulières. « C’est l’équipe qui fait rêver tous les jeunes, moi y compris. J’ai souvent regardé leurs matchs contre la France, mais malheureusement, nous n’avons pas remporté beaucoup de victoires.se souvient Louis Bielle-Biarrey près du Monde. Pour le 13e sélection, ressemblant à« un énorme défi »le natif de La Tronche (Isère) sera l’une des principales armes offensives des Bleus, une nouvelle fois orphelin de leur autre flèche, Damian Penaud, malade.
Mais Louis Bielle-Biarrey a montré qu’il était capable de se passer de son coéquipier de l’UBB. En témoignent ses deux essais et son titre d’homme du match le week-end précédent, lors du large succès des hommes de Fabien Galthié face au Japon (52-12). Au club aussi, l’ouvreur de formation enchaîne les titularisations et passe par le but adverse, lui qui y est déjà passé cinq fois depuis le début de la saison.
Les partiels reportés à cause de la Coupe du monde
A défaut de s’asseoir sur le banc des remplaçants du XV de France, Louis Bielle-Biarrey fréquente encore assidûment ceux de l’école. Parallèlement à sa carrière de rugbyman, le jeune homme étudie le management à la KEDGE Business School, à Talence (Gironde), non loin de Bordeaux. Une fois par semaine, il se rend sur le campus pour suivre quatre heures de cours particuliers et suit la suite de sa formation à distance.
«C’est toute une organisation, admet le joueur en deuxième année de licence, mais les entraînements en semaine laissent quand même un peu de temps à consacrer aux études. Et j’ai un emploi du temps bien adapté avec les professeurs. » La mécanique est bien huilée : lors des fenêtres internationales, l’ailier est dispensé de cours. La saison dernière, il a cependant dû décaler ses partiels à la fin de l’année… Coupe du monde oblige.
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