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A 24 ans, Lucas Prudhomme, deuxième ligne de l’AS Fleurance (Nationale 2), a réalisé des débuts prometteurs à domicile dimanche dernier face à Saint-Jean-de-Luz. Rencontre.
Perturbé par une opération au dos en fin de saison dernière, Lucas Prudhomme a pris le train sur la route puisqu’il n’a commencé l’entraînement qu’à la mi-août. Originaire de la Creuse, Lucas débute le ballon ovale à l’école de Rugby de Guéret, avant de rejoindre Brive à l’âge de 16 ans.
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Sa carrière se poursuit à Nevers comme espoir, où il garde un bon souvenir : « Lors de ma dernière saison à Nevers, j’ai joué la finale du Championnat de France Espoir contre Blagnac. Une finale certes perdue mais une belle expérience et d’excellents souvenirs. »
Après Nevers, Lucas a rebondi à Chartres (Fédérale 1) pour deux saisons et, depuis l’intersaison, le voilà à Fleurance. « Ce changement s’est fait grâce à des connaissances et autour d’un agent qui parlait de moi dans le Sud et autour d’Agen notamment. Il faut dire que ma copine est agenaise et moi aussi j’avais envie de retrouver le soleil du sud de la France. J’ai été contacté par Fleurance en fin de saison dernière lors des phases finales et les contacts ont été bons avec le président Jérôme Lhospital. »
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Le jeune deuxième ligne poursuit : « Un peu plus tard, j’ai discuté avec l’entraîneur Walter Desmaison et je ne regrette pas mon choix. L’intégration s’est faite naturellement au sein du club, à travers des entraînements et des soirées d’intégration, c’était effectivement facile. J’ai trouvé ici des valeurs rugbystiques et non rugbystiques complètement différentes de ce que je connaissais avant. Nous sommes une division au-dessus de ce que j’ai connu auparavant, mais il y a cependant moins de maux de tête ici. »
“Je n’ai jamais été forcément inquiet”
On parle ensuite de cette victoire encore bouillante contre Saint-Jean-de-Luz, victoire visiblement bien vécue de l’intérieur par Lucas. « Ça fait surtout du bien. J’ai vu les défaites de l’extérieur puisque je ne pouvais pas jouer, c’était frustrant de ne pouvoir rien apporter. Dimanche, on s’est bien réglé en termes de conquête, c’était l’élément qui péchait le plus, sinon dans ce qui était désir ou autre, il n’y avait pas de problème. »
Si cette deuxième victoire arrive au bon moment, le néo-Fleurantin n’a jamais douté : « Je n’ai jamais été forcément inquiet parce qu’il arrive de passer des mauvais moments. Ce qui ne m’a pas inquiété, c’est de voir tous les gars à l’entraînement malgré les défaites, des gars toujours impliqués et qui n’ont pas lâché. »
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Après les Luziens, il faut désormais se tourner vers ce match important de dimanche à Graulhet. « Même si c’est une équipe de bas de tableau, on arrive à un niveau où il n’y a pas vraiment d’équipes de bas de tableau à domicile. Nous préparons ce match sérieusement, comme tous les autres matches, et nous nous sommes fixés comme objectif de gagner à Graulhet. Dans tous les cas, il faut essayer d’y prendre le plus de points possible, et si ce n’est pas une victoire, obtenir au moins le bonus défensif. »
Avec l’intégration de Lucas dans l’équipe, l’ASF a certainement mis un tigre dans son moteur avec l’espoir d’entendre rugir la victoire dimanche dans le Tarn.
