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Tournée d’automne 2024 – Que vaut le Japon, la sélection d’Eddie Jones qui affronte les Bleus samedi au Stade de ?

Tournée d’automne 2024 – Que vaut le Japon, la sélection d’Eddie Jones qui affronte les Bleus samedi au Stade de ?
Tournée d’automne 2024 – Que vaut le Japon, la sélection d’Eddie Jones qui affronte les Bleus samedi au Stade de France ?

Samedi, à 21h10, au Stade de , le XV de France affronte le Japon, 14ème nation au classement World . Les Français lancent leur tournée d’automne face à une équipe qui ne manque pas de talent, malgré de récents résultats décevants.

« Nous devons repartir de zéro. Pour notre premier test cette année, nous n’avions même pas 150 sélections sur le terrain. À l’échelle mondiale, nous sommes à la maternelle. : Eddie Jones n’est pas un imbécile. De retour au chevet d’une sélection qu’il a fait briller lors de la Coupe du 2015, « Eddie le Fou » sait que ses Brave Blossoms ont perdu leur ancienne gloire. La génération de Matsushima, Fukuoka, Leitch, Horie, Tanaka n’est plus et le rugby japonais, avec un championnat qui attire des stars étrangères à défaut de faire progresser les jeunes Japonais, doit se réinventer. « Les joueurs sont devenus des internationaux communs, poursuit l’ancien patron des Rose et des Wallabiesqui ont perdu cette spécificité japonaise qui les distinguait. Il faut renouer avec cette identité perdue. Les Japonais ont toujours eu besoin de s’entraîner plus que les autres.

Il est temps d’affronter le XV de France Selon Antoine Dupont, les interrogations sont nombreuses sur le niveau réel de la 14e nation mondiale au classement World Rugby. Notamment au vu du onze de départ d’Eddie Jones. En choisissant de débuter une ligne de trois-quarts basée sur le physique (Fifita, Naikabula, Tuitama), le sélectionneur national semble vouloir pérenniser le plan de jeu de son prédécesseur Jamie Joseph. Pour éviter à tout prix de se déshabiller ? Peut être. Cela se comprend aussi au vu des derniers résultats de la sélection japonaise : 19-64 contre l’équipe B de Nouvelle-Zélande (26 octobre), 41-17 en finale de la Coupe des nations du Pacifique contre les Fidjiens révisée (21 septembre). Certes, des succès probants ont été enregistrés face aux Samoans en crise (49-27), aux Etats-Unis (41-24) et au Canada (28-55), mais aussi de larges défaites lors des derniers affrontements contre les nations européennes cet été (42- 14 contre l’Italie, 52-17 contre l’Angleterre, défaite contre la Géorgie).

Les joueurs à suivre : Dearns, Riley, Takeuchi et les deux stars du Top 14…

Exister au niveau international, Eddie Jones mise donc sur une équipe dense, capable de briser le premier rideau défensif français avec des gaillards costauds au risque de se faire doubler par la rapidité des flèches tricolores. Les Japonais, plutôt efficaces en conquête lors de leurs dernières sorties, devront surtout être bien meilleurs en défense – leur principale faiblesse –, face à Des Bleus potentiellement plus offensifs selon le XV de départ et les dernières déclarations du sélectionneur Fabien Galthié.

Les habitués du groupe France ne seront pas totalement surpris samedi au Stade de France. Cinq joueurs (sept en comptant les remplaçants) étaient déjà présents lors de la dernière confrontation entre les deux équipes, le 20 novembre 2022 (35-17). Ainsi, après avoir exposé les faiblesses connues de la sélection japonaise, force est de constater également qu’elle peut compter sur des garçons talentueux. A commencer par les deux pensionnaires du Top 14, le demi de mêlée toulousain Naoto Saito et le troisième ligne Tevita Tatafu (qui débutera sur le banc) : deux joueurs qui brillent dans le championnat de France, notamment les Bordelo-Béglais, référence à son poste .

Parmi les autres joueurs à suivre, on citera le deuxième ligne néo-zélandais Warner Dearns, titulaire indiscutable au numéro 5. Mais aussi le pilier droit Shuhei Takeuchi (26 ans), le demi de mêlée remplaçant Shinobu Fujiwara (25 ans), et le trois-quarts centre Dylan Riley, salué dans ses colonnes par son coach : « Je ne vois aucune raison pour que notre numéro 13, Dylan Riley, ne devienne pas le meilleur centre du monde. Il n’a que 26 ans, compte déjà une vingtaine de sélections, même s’il lui manque des épreuves face aux plus grandes nations. Mais il est rapide, possède une excellente technique et un très bon sens du timing.

Enfin, Kazuki Himeno, capitaine lors de la dernière Coupe du monde, fera son retour en troisième ligne avec un style bien différent du très dense numéro 8 Lua Makisi (1,87 m, 112 kg). Pas de quoi inquiéter nos Bleus, pour être tout à fait honnête, mais suffisamment pour prendre cette équipe au sérieux. Les Français doivent en tout cas livrer un match solide pour se mettre en confiance avant d’affronter les All Blacks.

 
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