Et l’artiste caméléon de 57 ans (entre accents, personnages fous et imitations) de vanter les mérites de la salle bruxelloise. “”La forêt est avant tout un outil magnifique. Je fais plein de nouvelles voix et fais un maneskin, une Adèle ou un pavarotti dans Forest, ça a une gueule ! La boucle est bouclée. C’est une boucle vieille de 30 ans et comme je compte vivre jusqu’à 120 ans… (sourire) ! J’ai gardé l’enthousiasme de mon enfant. “
Dans le « nouveau » monde actuel, vaut-il mieux rester positif ?
« Il se passe tellement de choses terribles dans le monde mais que le ridicule ne tue plus alors, lâchons prise ! Laissez-nous l’avoir! Puisque tous ces gens qui nous dirigent dans plein de pays frontières chaque jour. Parler de choses absurdes ou provocantes.
Tu crois qu’on est partis rire pendant Les quatre années du mandat de Donald Trump ?
“Oui. Nous sommes dans une société où, d’un côté, on dit qu’il y a des wokes. Et de l’autre, des gens réactifs. Je ne réagis ni ne suis réveillé, je suis juste un être humain. Que j’imiterai Elon Musk ! Claude Van Damme. Musc (rires) ! Il faut voir un faciès qui s’adapte à tout. Ça je l’ai bien gardé mais Trump, je le tiens aussi. Il faut essayer de vivre. Je suis un peu scratcheur, j’essaie de me moquer sans porter de jugement ni de leçon. Mais je suis toujours là pour rire d’une entreprise. “
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Ce qui évolue aussi pour les humoristes qui l’ont vu partout sur les réseaux américains…
« Oui, je commence aussi. Je viens de devenir gonzague à Dubaï, avec mon fils qui est réalisateur. Les gens ont reçu des idées. Tout ce que j’ai vu et analysé a duré moins d’une minute et nous avons tourné pendant plusieurs heures.
Votre personnage de Gonzague est-il votre « tube » après 30 ans ?
-« Ce qui est drôle, c’est que Gonzague n’est pas du tout vu de la même manière en France. Ils découvrent ce type et l’aiment. Et, ici, parfois, on boude son plaisir. Ou alors les gens me disent : ‘je ne sais pas pourquoi, je ne t’aime pas et surtout Gonzague’. Des gens qui se parlent, etc. J’analyse le monde avec mon regard, avec ma loupe. Cabrel d’avoir fait la corrida ? Mais si, aujourd’hui, j’avais les shows, ça ne marcherait plus. “
Qu’est-ce qui vous a fait traverser les années ?
« Je ne suis pas un opportuniste, j’ai juste des envies. Aujourd’hui, cette exposition est une sorte de photographie instantanée du moment. Un miroir qui tend vers un monde est une mutation. Même dans la partie chantée, je parlerai de génétique et d’intelligence artificielle. a donné Zaho de Sagazan. Pas. D’un monde futur où ils se rencontreront.
Un peu comme en politique ?
«Il y aura effectivement un volet politique avec Trump notamment. Mais je ris aussi de la Belgique. Parce qu’il a l’image d’un palais de justice ravagé. Et qui ne sera jamais fini comme la justice belge. Autoroutes belges, il y a du travail, mais il n’y a personne dessus.
Qu’est-ce qui vous donne envie de faire de la politique ?
“Jamais! On peut être acteur et conscient des gens en les faisant rire. C’est beaucoup plus fort. On les fait rire et, quelque part, on les sensibilise aux valeurs. Alors que c’est le contraire : ils croient Parlez-nous de valeurs et ils nous font rire ! Enfin, ils nous font rire pour ne pas pleurer. “