l’essentiel
Hélène Nougaro vit maintenant à Paris mais revient régulièrement à Toulouse et à Aude, à Paziols. Elle était samedi dernier à Belpech.
La mission du patrimoine confiée à Stéphane Bern permet d’identifier le patrimoine en danger et de rechercher des solutions pour assurer le financement des travaux de restauration. À la fin de l’année dernière, sur le principe d’un dossier sélectionné par le département, il s’agissait du Jalousie Mill à Belpech qui a été récompensé.
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La semaine dernière, avec le soutien de nombreuses personnalités, le fac-similé du chèque de 160 000 euros a été remis à Pierre Armengaud, le président de l’association Moulin Des Bois Ovales responsable du projet de réadaptation Mill.
-«Je suis sûr que mon mari aurait été là pour m’accompagner»
Parmi les nombreux invités de cette présentation solennelle par le délégué régional de la Mission Bern, Patrice Genet, la marraine de cette association, Hélène Nougaro, la femme de Claude, voulait être présent. «J’ai vraiment apprécié ce moment. Moi et Claude aimais vraiment les moulins. Je suis venu ici plusieurs fois et je suis sûr que mon mari aurait été là pour m’accompagner. Je voudrais également louer le travail de Pierre Armengaud qui ne compte pas votre temps afin de terminer avec succès la rénovation de ce moulin à eau, de témoigner de tant d’histoire et qui maintient toujours la scierie en marche. »
“J’aime vraiment ces Hautes Corbières”
Un discours émouvant qui a été ponctué par la lecture d’une chanson écrite par son défunt mari en 1976 et qui a rendu hommage à cette eau, un élément essentiel pour toutes sortes de vie: «La chanson du désert». Aussi une occasion d’entendre des nouvelles de cette Audoise dans l’âme qui, il y a 30 ans, a acheté une maison d’agriculteur avec Claude à Paziols, à Corbières. «C’était l’Ardéchois Bernard Champey, champion du monde de Boules Lyonnaise, qui nous a présenté le lieu. Nous avons rénové cette petite maison au centre du village et, pendant trois ans, avec un manager en place, j’ai pu rouvrir le café voisin qui donne un deuxième vent au village. J’aime vraiment ces Hautes Corbières et j’y viens régulièrement de Toulouse.