Constatant que son appel à quitter X est peu suivi, Marine Tondelier décide de rester sur X.
Le 12 janvier, Marine Tondelier appelait à quitter X. Entre Elon Musk et le leader écologiste, tout était fini. Elle garderait les mots, et il aurait la liberté de les utiliser. Quelques jours passent. Réflexion, concentration. Le 20 janvier, Marine Tondelier annonçait qu’elle restait sur Elle reste, mais sur le bout des touches de son smartphone. Son âme résistante ne pouvait se résoudre à fuir l’ennemi. C’est à X de partir. Pas elle !
Dans un long communiqué, la femme battue par la liberté d’expression explique les raisons de ce revirement : “Je constate qu’une très large majorité de parlementaires ont décidé de rester sur Twitter/X”. Son appel n’a pas été entendu. Certains avaient déjà quitté le navire lorsqu’elle poussa un cri d’alarme. Sandrine Rousseau est partie à l’aube lorsqu’elle a compris que plus rien ne serait comme avant. Dans le camp du bien, le « c’était mieux avant » gagne du terrain. Marine Tondelier exprime sa nostalgie des doux tweets de Twitter, des herbes folles, des marguerites. Comme l’époque du petit réseau social dans la prairie de gauche est révolue.
Avec notre argent, le CNRS organise l’exode des apeurés vers des abris de fortune. Les chercheurs aideront à transporter les données via la plateforme « BonjourquitteX ». Cela leur permettra d’accéder aux sites Blues Sky ou Mastodon sans avoir perdu armes et bagages en cours de route. Sur ces deux bouées de sauvetage, les naufragés échangeront de nombreuses considérations sur la dérive des continents démocratiques. « Entre amis » garanti par une vidéo dans laquelle diverses personnalités appellent à la désertion du maudit X.
-Benoit Hamon ouvre le bal, Anne Sinclair se sent manipulée, Marine Tondelier a vu de fausses informations sur l’intégrité de l’élection (mais laquelle ?), Julie Gayet avoue que le wokisme est un virus que le méchant veut éradiquer, entre autres des gens sympas, Cédric Villani et Céline Duflot participent à ce voyage organisé par le directeur de recherche du CNRS, David Chavalarias, qui n’est pas avare avec l’argent des contribuables.
Tous seront déclarés décédés sous peine de manque de sable. En attendant, Marine Tondelier leur donnera des nouvelles du front. Où la vie est revenue à la normale.
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