C’est l’un des plus grands chagrins de sa vie. Marc Lavoine a perdu sa mère Micheline Collin en 2011 à cause de Maladie de Lypémanie. “C’est un peu plus profond que la mélancolie. Ma mère souffrait de cette maladie. C’est une mélancolie un peu plus haute que les autres», a-t-il expliqué en toute sincérité sur le plateau de l’émission Nous ne sommes pas au lit en 2018, «Vous savez, les mélancoliques sont des gens qui ont du mal à respirer. Péniblement, il se rappela avoir « a vu sa mère dépérir peu à peu et respirer machinalement » : “Elle n’était même plus capable de dire je t’aime aux personnes qu’elle aimait, je pense le plus, ses enfants”il a ajouté.
Ce samedi 18 janvier 2025, Marc Lavoine était l’invité de l’émission C l’hebdomadaire sur France 5 pour promouvoir son nouveau roman Quand les chevaux arriventdans lequel il rend hommage à sa mère. La journaliste Aurélie Casse l’interroge alors sur la lymphamanie : «la maladie laissée par sa mère« . Non sans émotion, le chanteur de 62 ans répond : «Écoutez, elle souffrait de lymphamanie. Je pensais que je l’avais, parce que je pensais que c’était de ma faute. Je pensais que sa mort était de ma faute.» Donc, Le compagnon d’Adriana Karembeu nie souffrir également de cette maladie. Il continue : « Je lui ai enlevé cette maladie (…) Je n’avais pas vraiment envie d’en parler parce que c’était son affaire. Je pensais que c’était le mien parce qu’on manque d’humour. Quand quelqu’un meurt, nous disons « c’est ma faute » alors que ce n’est pas votre faute. Elle est morte parce qu’elle était épuisée, parce qu’elle était fatiguée, parce qu’elle ne l’était pas. je ne pouvais plus.
Marc Lavoine s’est longtemps senti coupable de la mort de sa mère
Ce sentiment de culpabilité, l’interprète de Elle a les yeux injectés l’avait déjà évoqué dimanche 12 janvier dernier dans l’émission Sept à huit sur TF1. Pour le portrait d’Audrey Crespo-Mara, il a raconté que sa mère avait été opérée trois fois et qu’elle ne s’en est malheureusement jamais remise. « La deuxième fois, ils l’ont rendormie. Cela a créé un œdème. Ils l’ont rendormie trois fois. Elle était très fragile sous l’anesthésie. Je me suis longtemps reproché cela. »il se souvenait. « Elle est morte gravement, ma mère »l’artiste a également admis, « Je me souviens d’être à la maison et de m’entendre dire : ‘Si tu ne la sors pas de là, elle va mourir.’ Elle a été placée dans une clinique près de chez elle où je ne l’ai pas emmenée. » Un souvenir douloureux qu’aujourd’hui l’artiste évoque avec plus de distance et de calme.