Son histoire a fait le tour du monde et continue de faire le buzz. Arnaquée par un faux Brad Pitt qui lui envoyait de faux selfies, des documents falsifiés et qui lui faisait croire à une histoire d’amour, une Française prénommée Anne a perdu 830 000 euros. Depuis la médiatisation de cette rocambolesque affaire dans l’émission “Sept à Huit”, la victime subit une campagne de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux. La chaîne TF1 a donc fini par supprimer le reportage de toutes ses plateformes.
Anne ne s’emporte pas. Dans une interview accordée mardi à la chaîne YouTube Légende, la quinquagénaire s’est dite très en colère contre TF1. « Dans ce reportage, la seule chose qu’on va retenir c’est : Anne est tombée amoureuse d’un faux Brad Pitt. Pourtant, au départ, je n’ai jamais trompé mon mari », raconte la Française. « Je suis une femme attentionnée. Je ne suis ni fou ni stupide. (…) Je voulais juste aider une personne. (…) J’ai été dupe, je l’avoue. Je ne suis pas la seule dans cette situation”, se défend-elle.
La quinquagénaire, qui n’a plus de toit au-dessus de la tête, assure qu’elle “assume la responsabilité” de son histoire. Elle dit avoir souvent eu des « doutes » et affirme avoir remarqué que certaines images qui lui parvenaient étaient des photomontages. « Je suis une femme sensée, si tu avais été à ma place, tu serais tombée dans le piège aussi. (…) Mais dans l’émission, évidemment, tout ça n’est pas dit”, dénonce Anne. La Française affirme que le journaliste qui l’a interviewée “n’a retenu que ce qui n’aurait pas dû être retenu, pour ternir mon image”.
« J’ai vécu un enfer, tu ne sais pas de quoi tu parles », proteste encore Anne. “Vous ne pouvez pas parler et juger comment je suis tombée dans cette arnaque”, ajoute-t-elle. La quinquagénaire nie également que sa relation avec sa fille soit tendue. « Aujourd’hui, je suis en colère contre TF1, qui a osé faire une chose pareille. Car on ne retient qu’une chose : Anne était amoureuse d’un faux Brad Pitt. Et ce n’est pas du tout l’histoire », conclut-elle, suggérant qu’elle s’exprimerait à nouveau.
