Laura Sepul revient notamment sur le tournage de « Mode Avion », premier film de genre de la RTBF

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Au casting de ce film, créé par Baptiste Lalieu, alias le chanteur Saule, et Samuel Tilman, on retrouve quatre acteurs qui ont brillé dans les séries belges : Karim Barras (La trêve), Félix Vannoorenberghe (Coyotes), Camille Sansterre (Attirance) et Laura Sepul (Attirance et Caserne). Cette dernière incarne Léa, une femme qui œuvre dans le bien-être, adepte des thérapies douces, de l’alimentation vegan et du thé. La Belge nous explique en quoi ce tournage a été une expérience particulière dans sa vie d’actrice. “J’ai toujours aimé les films d’horreur, je ne sais pas pourquoi», dit-elle. “Ce qui m’intéressait dans le mode avion, c’était le défi technique de filmer avec cinq caméras à 360 degrés. C’était un défi.

Qu’y avait-il d’inhabituel dans cette expérience sur le plateau ?

Il y avait de véritables caméras de surveillance dans le décor. Nous ne savions jamais où nous allions être filmés. Cela amène une certaine tension car nous sommes susceptibles d’être tout le temps dans l’image.

Cela doit demander beaucoup d’énergie…

Énormément. C’est même épuisant. Une fois le tournage terminé, nous étions tous sur les nerfs. Mais ce fut une expérience formidable.

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Sans trop en dévoiler, ce film met en lumière les dangers des réseaux sociaux. Comment les voyez-vous ?

Je suis maman d’enfants de 11 et 18 ans donc, en tant que parent, ça me fait peur. Je suis soulagé qu’aucun d’eux n’ait subi ce genre de pression jusqu’à présent. Mais je sais que nous ne pouvons pas tout contrôler. Il faut accepter le côté obscur des réseaux sociaux. Nos enfants peuvent se retrouver dans le rôle de l’intimidé ou de l’intimidateur. Les deux côtés sont très difficiles à gérer en tant que parent. Comment devons-nous nous comporter face à tout cela ? Faites attention et écoutez, je dirais. Je suis également favorable à l’interdiction du téléphone à l’école.»

Pourtant, pour le métier d’actrice, être présente sur les réseaux sociaux est incontournable de nos jours…

« Oui parce que plus on a de followers, plus ça nous permet de décrocher des rôles. C’est bon pour l’image. En Espagne, par exemple, on ne vous appelle pas si vous n’avez pas assez de followers. “

 
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