Lors de son procès, qui a débuté jeudi 9 janvier 2025 à Paris, Stéphane Plaza l’a assuré à la barre : non, il n’a pas délibérément frappé ses deux ex-compagnes qui le poursuivent pour violences conjugales. S’il leur a fait du mal, c’est parce que “je ne contrôle pas ma force, je suis dyspraxique et maladroit”, a expliqué l’animateur de M6. Mais qu’est-ce que la dyspraxie exactement ?
La dyspraxie – également appelée trouble développemental de la coordination (TDC) – est un trouble neurologique. Elle affecte les mouvements de la personne atteinte qui a des difficultés à se situer dans l’espace, ce qui perturbe le contrôle de ses mouvements. Ses causes sont inconnues, mais la prématurité ou des antécédents sont considérés comme des facteurs de risque possibles.
« Maladresse générale, difficultés de motricité fine, fatigabilité accrue et problèmes d’orientation spatiale », explique « TOP Santé ». Le TDC peut également entraîner des difficultés à gérer les émotions, à écrire, dessiner, taper à la machine ou même un manque d’équilibre. Devant le tribunal, Stéphane Plaza a également affirmé avoir « blessé un certain nombre de personnes, même sur le plateau », à cause du TAC. Selon l’acte d’accusation, l’animateur a tordu les doigts de l’un des plaignants et mordu le second.
Selon les autorités sanitaires françaises, entre 5 et 7 % des enfants âgés de 5 à 11 ans souffrent de TDC. Et les garçons sont deux à quatre fois plus touchés que les filles. Parmi les dyspraxiques célèbres, on peut citer le top model Cara Delevingne, la chanteuse Florence Welch (du groupe Florence + the Machine) ou encore l’acteur Daniel Radcliffe, héros de la saga « Harry Potter », notoirement incapable de nouer ses lacets. et j’écrirais très mal.
Non. Mais la personne atteinte peut travailler sur son trouble par la rééducation, par exemple en décortiquant ses actes et en décortiquant chaque activité.
