Anna Mouglalis n’est pas du genre à céder. A 46 ans et de par sa belle carrière, l’actrice sait ce qu’elle veut et elle est plus que jamais déterminée à se faire entendre. C’est ainsi que ses choix de films sont beaucoup plus décidés et réfléchis. En 2022, on a pu la voir à l’affiche de En même - by Benoît Delépine and Gustave Kervern, as well as Le Tigre et le Président de Jean-Marc Peyrefitte. L’année suivante, elle incarne le personnage d’Elia Müller dans La Vénus d’argent et met son talent au service de Saïd Hamich dans La mer au loin en 2024.
Anna Mouglalis est particulièrement passionnée par la culture, l’ouverture d’esprit, le cinéma, le théâtre et tout ce que ses œuvres peuvent offrir. Alors apprends coupes budgétaires dans le secteur n’est pas vraiment quelque chose qui l’enchante (tout comme voir Rachida Dati nommée ministre de la Culture l’a laissée pantoise). Comme le révèle le journal Libération dans son édition de ce samedi 21 décembre, Christelle Morançais, élue Horizons à la présidence de la région Pays de la Loire, a confirmé une réduction des subventions dans le secteur culturel. Une décision qui ne valide pas du tout celle qui a partagé la vie de Samuel Benchetrit, avec qui elle a eu une fille, Saul, 17 ans, qui a récemment révélé son côté sauvage.
Anna Mouglalis tape du poing sur la table
« J’ai immédiatement signé la tribune contre la politique culturelle souhaitée par la présidente des Pays de la Loire, Christelle Morançais. Il me semble nécessaire de rappeler à quel point l’activité de Nantes, qui a connu un afflux de nouveaux habitants ces dernières années, est due à l’extraordinaire vitalité culturelle du territoire.», a-t-elle informé les journalistes de Libération. “Dans cette ville, j’étais une spectatrice heureuse avant de vouloir être actrice. Quand je pense que même au festival de Folles Jours, toutes les subventions régionales seront supprimées… La culture subventionnée est délégitimée partout ailleurs, comme si elle était en surface.»
Anna Mouglalis ne s’arrête pas là. Si avoir un accès facile à la culture est important, elle admet que la relation entre artiste et spectateur n’est plus la même qu’avant : «Quand j’ai commencé à jouer, nous tournions de Brest à Villeurbanne en passant par Maubeuge, et nous avions le - de rencontrer des lycéens, des collégiens, des personnes âgées et des détenus dans les prisons. Ce n’était pas seulement « on vient faire notre numéro de claquettes et on repart avec nos valises ». Aujourd’hui, je m’apprête à tourner dans de nombreuses Scènes de France, avec Phèdre, réalisé par Anne-Laure Liégeois, mais c’est souvent une seule date, faute de budget. L’idée que l’art n’est pas nécessaire, ça peut aller très loin.» À l’image du combat d’Anna Mouglaglis donc, qu’elle est prête à mener jusqu’au bout.