Les sœurs Asmaa et Sara Abouchi déterminées à réaliser leur rêve acrobatique

Dans les ruelles des villes marocaines connues pour leurs places animées, Asmaa Abouchi, huit ans, et sa sœur Sara, cinq ans son aînée, incarnent la détermination et la persévérance dans les acrobaties. Leur parcours sportif a commencé lorsque Sara a essayé le Taekwondo à l’âge de six ans. Les deux filles ont rapidement prouvé leur talent, ce qui leur a valu de se voir confier un coach expérimenté, qui dirige le spectacle The Artist. Diffusée il y a six ans, cette émission avait pour but de soutenir les germes de stars dans le monde du cirque.

En 2018, Sara décide de quitter le Taekwondo pour se consacrer entièrement à l’acrobatie et au cirque. Asmaa a emboîté le pas, trois ans plus tard. Malgré le manque de centres de formation spécialisés dans ce domaine au Maroc, les deux natifs de Fès ont su s’adapter, grâce à leur passion du sport et le grand soutien de leur entraîneur. La petite Asmaa est en effet surprenante, grâce à sa capacité à apprendre rapidement les mouvements. Son père en est fier, au point de se dire « surpris ».

Une passion qui s’élève au-dessus des toits et des rues

Malgré le manque de structures d’entraînement adaptées, les deux filles ont décidé de ne pas se limiter dans leurs ambitions. Ils profitent de chaque instant pour pratiquer sur les terrasses avec du matériel simple, ce qui constitue en soi un défi quotidien. Sara raconte : « Nous nous entraînons souvent dans la rue ou sur le toit-terrasse de la maison. Ce sont des conditions difficiles qui nous exposent à tout moment à un accident.

Après s’être cassé l’épaule l’année dernière, Asmaa est encore plus déterminée. Son père confie : « Malgré sa chute, elle n’a pas abandonné. Elle a continué à s’entraîner comme si de rien n’était. La petite fille dit innocemment : « L’année dernière, j’ai eu une épaule cassée. L’os était visible. Malgré les chutes et les blessures, elle n’a pas abandonné, même blessée. Le sport est devenu une partie intégrante de sa vie, a déclaré son père.

Parfois, en attendant un feu rouge, les deux sœurs réalisent de petits spectacles acrobatiques devant les automobilistes et les piétons, répandant la joie dans la foule. Leur père veille à arrêter les voitures, leur laissant ainsi la possibilité de faire leurs démonstrations pendant quelques minutes.

Les performances des deux filles ne se sont pas limitées à la rue. Ils ont également été joués dans différentes villes marocaines. Les filles se produisaient devant les cafés et sur les places publiques, ce qui leur permettait de gagner en popularité. Mais le chemin n’a pas toujours été facile. Les deux hommes ont dû faire face à quelques objections de la part des autorités locales. Sara déclare : « Même si nous nous sentons parfois frustrés par des situations difficiles, nous n’abandonnons pas parce que nous aimons ce que nous faisons. »

Leur père, qui les accompagne à chaque étape, confirme que l’encouragement du public est la plus grande motivation : « L’interaction et l’enthousiasme des gens nous font croire que ce que nous faisons vaut tout. Efforts et défis.

Même si le sport occupe la majeure partie de la journée des filles, parfois au détriment de leurs études, leur ambition reste plus grande. Leur père raconte en souriant : « Parfois, j’ai l’impression que le sport est pour eux une priorité plus que les études. Je ne sais pas si c’est juste un sentiment, mais c’est ce que je remarque.

Les deux filles avaient déjà reçu une offre pour participer au programme Arab’s Got Talent, mais des circonstances indépendantes de leur volonté les ont empêchées de réaliser ce rêve. Malgré cela, leurs yeux brillent toujours d’espoir. Ils se voient un jour hisser le drapeau marocain dans les rencontres internationales.

 
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